tag:blogger.com,1999:blog-30352441010631064352024-02-06T20:49:43.515-08:00Le blog tunisien de Nicolas BeauUn blog dédié à la Tunisie et au monde arabe, ainsi qu'aux filouteries des bandits qui nous gouvernent.Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comBlogger97125tag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-46809032677122150142012-01-21T00:49:00.001-08:002012-01-21T00:49:54.321-08:00Procès Kallel, une justice politique à l'eouvre en Tunisie<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">La Justice tunisienne est encore sous influence des réseaux benalsites qui se sont recuyclés après le 14 janvier 2011. Voir le site lalettredusud.fr</div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-13357097085258682152011-11-27T09:20:00.000-08:002011-11-27T09:20:03.657-08:00L'opposant historique à Ben Ali et ex exilé en france, Khemais Toumi condamné à deux ans avec sursis par des magistrats tunisiens corrompus et encore aux ordres de l'ancien régime<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">Lire dans "lalettredusud.fr" nos informations sur la condamnation inique contre mon plus fidèle mai tunisien dans les années de résistance à Ben Ali</div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-87685654198738800892011-10-25T08:46:00.000-07:002011-10-25T08:46:14.465-07:00Tunisie, Une belle victoire de la démocratie<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">La journée de dimanche en Tunisie fut juste magnifique. Dès sept heures du matin, date d'ouverture du scrutin, une foule nombreuse attendait devant les bureaux de vote. Et la foule ne cessera de grossir d'heure en heure dans tout le pays, dans un calme, une dignité et une totale émotion. Deux ou trois heures d'attente souvent, et pourtant peu ou pas d'éclat, ni de nervosité.<br />
A l'exception de l'incident qui devait marquer le passage de Ghannouchi, le charismatique leader de Nahda, dans le bureau de vote de la banlieue résidentielle de Tunis où il réside. Sur désormais de son succès, le chef islamiste prétendait ne pas attendre son tour. Ce manque de civisme lui fut fatal: "dégae", crièrent les tunisiens présents. Et un proche de Ben Jaffar, leader d'Ettakatol, lançait à ses gardes du corps: "Ben Ali ne fut pas le premier à fuir le 14 janvier, Ghannouchi l'a fait en 1989 lorsqu'il décida, dès les premiers signes de nervosité du pouvoir naissant, de partir en Angleterre".<br />
Au total, peu d'incidents durant cette journée historique et ensoleillée qui devait voir 90% des Tunisiens aller aux urnes. A Grombalia, une bourgade tranquille à vingt kilomètres d'Hammamet, qui vit de l'agriculture, de la vigne et du tourisme un peu, la fierté se lit sur les visages. De vielles dames s'appuient au bras de leurs enfants et petits enfants pour gagner une des écoles transformées en bureaux de vote. Des policiers et des militaires débonnaires, souvent très jeunes, veillaient sur le bon déroulé du scrutin. Un simple texto sur le portable et chaque citoyen connaissait son numéro de votant et la salle de classe prête à l'accueillir. Des "organisateurs", souvent des organisatrices, dument badgés, veillaient au respect strict des consignes électorales. Et gare à celui qui aurait tenté de prendre des photos à l'intérieur des bureaux de vote. A 19 heures, les files sont encore nombreuses. Les portes des bureaux ferment, les Tunisiens continuent de voter jusque tard.<br />
Le dépouillement durera jusqu'au petit matin.<br />
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sur lalettredusud.fr,<br />
un site animé par Nicolas Beau, Jacques Marie Bourget, Naoufel Brahimi, Anne Giudicelli.</div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-21189391082824655132011-10-01T02:44:00.000-07:002011-10-01T02:44:52.516-07:00Quand le Qatar arrosait les Ben Ali!<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">Sur le site lalettredusud.fr, les dernières trouvailles des enquêteurs de la Brigade financière à Paris</div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-43851623755871738342011-07-11T01:04:00.000-07:002011-07-11T01:09:14.112-07:00Le site "lalettredusud.fr" est lancéUne partie des journalistes, des compagnons de route et des pigistes de Bakchich lance un nouveau site consacré au monde arabe et maghrébin. Des enquêtes et analyses seront publiées sur la Tunisie, notamment en septembre et octobre pendant la période des élections. Mais ce nouveau média se consacrera également au reste du monde arabe et méditerranéen.<br />
Pour y accéder, il faut accéder lalettredusud.fr.<br />
Pour l'instant, quelques papiers sont en ligne pour donner une première idée de ce que pourra être ce nouveau média. Le vrai lancement aura lieu début septembreNicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-3585440557205234282011-06-03T23:28:00.000-07:002011-06-04T10:32:46.982-07:00Quand Jack Lang s'éclatait...en Cote d'Ivoire<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: georgia, times, serif;"></span></div><h1 style="font-family: 'arial black', helvetical, sans; font-size: 24px; font-weight: normal; line-height: 1.05em; margin-bottom: 0px; margin-top: 0px; padding-bottom: 5px; padding-top: 0px; width: 300px;">Jack Lang détestait Bakchich. Rencontrant un jour Isabelle Adjani, la présidente des amis de Bakchich, il lui disait: "Comment tu peux soutenir ce torchon?". Et Isabelle Adjani de lui répondre: "Pourquoi? Ils t'ont coincé? Et bien, ils ont eu raison". En fait, Jack Lang est un des hommes politiques qui a toujours le mieux défendu don image et sa réputation. D'où son hostilité à Bakchich qui n'hésitait pas à raconter comment Jack Lang s’éclatait en boîte avec Laurent Gbagbo lorsque ce dernier était encore au pouvoir.</h1><div class="detail" style="color: #ff9900; font-family: arial, helvetical, sans; font-size: 12px; line-height: 1.1em; text-decoration: none;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'arial black', helvetica, sans;"><span class="Apple-style-span" style="text-transform: uppercase;"><br />
</span></span></div><div class="chapo" style="font-family: arial, helvetica, sans; font-size: 14px; font-weight: bold;">Jack Lang, l’idole des jeunes et de la culture, a rendu visite à son « ami » le président ivoirien Laurent Gbagbo, qu’il a décrit comme un grand « humaniste ». Et a confié son « bonheur » de danser avec lui dans les boîtes d’Abidjan… Au moment où des manifestations contre la vie chère se déroulent dans la capitale ivoirienne, qui ont fait un mort</div><div class="texte" style="font-size: 14px; line-height: 1.4em;"><div class="spip"><br />
</div><div class="spip">Le journal télévisé de la chaîne de télévision ivoirienne RTI recèle parfois de vraies perles. Ainsi, dans l’édition du 29 mars dernier, on pouvait y admirer l’inénarrable Jack Lang, ancien ministre socialiste, député du Pas-de-Calais et membre de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, en train de se trémousser, dans la soirée du vendredi 28 mars, avec le président ivoirien, Laurent Gbagbo, ainsi que sa fille, dans une discothèque située rue Princesse de Yopougon, un quartier populaire d’Abidjan. Et pas n’importe laquelle : la Queen’s dicothèque, qui appartient au footballeur Didier Drogba, joueur de Chelsea et fierté nationale.</div><div class="spip">Voir le reportage ci-dessouSelon l’agence de presse gabonaise <a class="spip_out" href="http://www.gabonews.ga/actualite/actualites_2007.php?Article=2371" style="color: #ff9900; text-decoration: none;" target="_blank">Gabonews</a>, l’ami Lang s’est rendu trois jours en Côte d’Ivoire le week-end dernier, avec le député socialiste de Paris, Jean-Marie Le Guen, vice-président de l’Assemblée nationale et adjoint au maire de Paris. Leur mission, selon Gabonews : <i class="spip">« exhorter les Français à pratiquer de nouveau la destination Côte d’Ivoire »</i> (à ce sujet voir <a class="spip_out" href="http://www.bakchich.info/article3178.html" style="color: #ff9900; text-decoration: none;" target="_blank">cet article</a>de <i class="spip">Bakchich</i> sur les glorieuses relations entre la France et la Côte d’Ivoire).</div><div class="spip">Dans une interview au journal officiel ivoirien <a class="spip_out" href="http://www.fratmat.info/1,,,1_fgfd10,,1.php?,__=eb,,0-0&el=RYJ9Ir&bv=GWFA1IH52D" style="color: #ff9900; text-decoration: none;" target="_blank">Fraternité Matin</a> (édition du 29 mars), Jack Lang a affirmé sa flamme à son <i class="spip">« ami »</i> Gbagbo, expliquant que sa mission, avec Jean-Marie Le Guen, visait à <i class="spip">« rétablir le pont entre les socialistes français, le Président Laurent Gbagbo et la Côte d’Ivoire. C’est le sens de notre mission. On le fera avec conviction et doigté car le Président Gbagbo est un vrai homme de gauche qui a le sens de la solidarité. »</i> Il en a aussi ajouté quelques couches dans le cirage de pompes : <i class="spip">« Avec le Président Gbagbo, je me sens en harmonie, en connivence, en synchronie, en résonance. J’aime les gens comme lui qui sont à la fois patriotes et qui ont le sens de l’Etat. »</i></div><h3 class="spip" style="font-family: arial, helvetica, sans; font-size: 18px; font-weight: normal; margin-bottom: 1.4em; margin-top: 2em; padding-bottom: 20px; padding-left: 80px; padding-right: 80px; padding-top: 20px; text-align: center; text-transform: uppercase;">TRÈS HEU-REUX</h3><div class="spip">Le journal Fraternité Matin a aussi fait un <a class="spip_out" href="http://www.fratmat.info/1,,,1_fgfd10,,1.php?,__=eb,,0-0&el=CeTRLU&bv=AS0LH3QXD5" style="color: #ff9900; text-decoration: none;" target="_blank">compte-rendu</a> enthousiaste de la virée nocturne de Lang et de Gbagbo dans la discothèque, où le DJ a dédié la musique à ses illustres hôtes, le <i class="spip">« père de la fête de la musique (J. Lang) et le père de la nation »</i>. Et le journal de décrire la scène : <i class="spip">« Comme pénétré par cette musique chrétienne, Lang, accompagné d’une cavalière, se trémousse sur la piste de danse. Quand l’y rejoint le Woody, c’est pour danser au son de Vis-à-vis de Meiway. La piste devient petite, de même que la boîte, cette nuit… Trois ou quatre minutes de défoulement. Et le DJ de commenter, dans son style : “Un Président qui prend un bain de foule au milieu de son peuple, qui l’aime ; ce peuple qui l’a toujours soutenu”. »</i></div><div class="spip">Et, lors de cette chaude soirée en boîte avec Laurent Gbagbo, Jack Lang n’a pas lésiné sur les arguments chocs. Il a ainsi déclaré, en sueur, au reporter de la chaîne RTI, dépêché rue Princesse :</div><div class="spip"><i class="spip">« Je suis très heureux de me retrouver en compagnie du président</i> (Gbagbo)<i class="spip">qui, on l’a vu ce soir encore, bénéficie d’une grande popularité à Abidjan et notamment dans les quartiers populaires. Ca me rappelle l’époque où je venais ici comme jeune professeur dans les boîtes de nuit, dans les bistrots, dans les cafés. Abidjan plus que jamais est une ville vivante et certainement l’une des villes les plus vivantes d’Afrique entière. »</i></div><div class="spip">Abidjan est effectivement une ville tellement vivante et où le président Gbagbo y est si populaire que, depuis quelques jours, les manifestations contre la cherté de la vie et l’augmentation du prix des denrées de première nécessité se multiplient. L’irréparable est même arrivé le 1er avril puisque selon l’Agence France Presse (AFP), un manifestant a été tué par balles.</div></div><div id="docs_joints" style="font-family: verdana, arial, sans; font-size: 10px;"></div><div><ins style="border-bottom-style: none; border-color: initial; border-left-style: none; border-right-style: none; border-top-style: none; border-width: initial; display: inline-table; height: 60px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px; position: relative; visibility: visible; width: 468px;"></ins></div></div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-473155626620256342011-06-01T10:03:00.000-07:002011-06-01T10:03:52.291-07:00Vivement le retour de René Millet, résident général en 1894<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: separate; font-family: Times; font-size: small;"></span></span><br />
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">Notre ami Nidam Amdi, ancien journaliste à Libé et grand</span></span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">spécialiste de la culture arabe, rend hommage au Résident général</span></span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;"> en Tunisie, René Millet, qui séjourna à la fin du XIX eme siècle</span></span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">à Tunis. C'était avant l'époque les MAM, Longuet, Seguin et autres amateurs</span></span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">de palaces, de golfes et de piscines. C'était l'époque où un ministre de</span></span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">la République, cinq ans après avoir profité des largesses d'un régime</span></span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">dictatorial, aurait trouvé autre chose à répondre que: "Je peux renvoyer un</span></span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">chèque". Si Longuet avait été autre chose que Longuet, il aurait trouvé les</span></span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">mots pour vanter l'hospitalité des Tunisiens; ou il aurait cherché à expliquer,</span></span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">avec un peu de recul, pourquoi 'il avait, à l'époque, une bonne image du </span></span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">régime de Ben Al. </span></span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">Hélas, Gérard Longuet n'a pas le panache pour cela. On</span></span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">le met en cause? Il sort son chéquier.</span></span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">N Be. </span></span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br />
</span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br />
</span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">VOICI LE PAPIER DE NIDAM</span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">De René Millet à Boris Boillon, grandeur et décadence de la politique française<br />
à Tunis Le premier a été Résident général en Tunisie de 1894 à 1900. Le deuxième est<br />
ambassadeur de France à Tunis depuis le 16 février dernier. De Boris Boillon on<br />
sait qu’il marquera son passage à la résidence de France Dar al-Kamila situé à<br />
la Marsa, par des paroles déplacées devant des journalistes tunisiens.<br />
René Millet c’est une autre histoire. C’était bien avant que les français ne<br />
découvrent les congés payés, les hôtels à thalasso, les terrains de golf…, et<br />
les cliniques de « lifting cervico facial » à Carthage. René Millet, c’était la<br />
3ème République et on le qualifiait de « Résident humaniste ». Alors qu’à Paris<br />
de nombreux parlementaires lui mettait des bâtons dans les roues, lui, a Tunis<br />
avait des grands projets pour le pays de jasmin. Aménagement des ports de<br />
Bizerte, Sfax et Sousse. Grands travaux à Tunis avec adductions d'eau, créations<br />
d'hôpitaux, de lycées et collèges, importants travaux d'urbanisation, extension<br />
du réseau de tramways, etc.<br />
En termes communication, il avait lancé une grande compagne publicitaire en<br />
France pour la création d’un lycée agricole en Tunisie et l’implantation<br />
d’oliviers. Il modernisa aussi la justice tunisienne et crée un système de<br />
prévoyance pour les fonctionnaires locaux.<br />
Enfin, et la grandeur de ce français oublié, c’est sa relation avec l’élite<br />
tunisienne. En 1896 il participa avec le mouvement des Jeunes Tunisiens à la<br />
fondation de la société Khaldounia, pour enseigner les sciences modernes dans<br />
les milieux de culture arabe et principalement auprès des étudiants de la<br />
Zitouna, l’université théologique. Et puis, avant de quitté la Tunisie en 1900,<br />
René Millet offre par l’entremise de son épouse, un grand cadeau aux<br />
tunisiennes. La première école pour fille musulmane. « L’école Louise-Renée<br />
Millet, fut le premier établissement, non missionnaire et moderne dans le sens<br />
pédagogique, pour les filles indigènes dans l’Afrique du Nord française ». C’est<br />
de cette école qu’est issue la première femme médecin musulmane du Maghreb et où<br />
de nombreuses épouses de nationalistes tunisiens ont étudié.<br />
A l’époque, les politiques français et leurs épouses avaient d’autres projets<br />
que de venir passer un week-end à Gammarth, Marsa et Sidi Bou, sinon de jouer au<br />
golf avec des journalistes, alors que les épouses se font le visage.</span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;"><br />
</span></span></div></div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-4415363581084643942011-06-01T09:27:00.000-07:002011-06-04T22:26:48.757-07:00Lorsque le patron du CSA vantait Ben Ali<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;"></div><div style="background-color: transparent; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span id="internal-source-marker_0.28690160997211933" style="background-color: transparent; color: #141413; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Dans un ouvrage très instructif, </span><span style="background-color: transparent; color: #141413; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 12pt; font-style: italic; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">"Le livre noir du CSA, enquête sur les dérives et les gaspillages du Conseil supérieur de l’audiovisuel", </span><span style="background-color: transparent; color: #141413; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">l'auteur, Guillaume Evin, explique comment Anne Meaux, la grande prêtesse de la Com, qui avait hérité du budget de la communication de Ben Ali (pour 15000 euros par mois), usait d'étranges méthodes; Ainsi avait-elle recruté comme collaboratrice, Marie-Luce Skraburski, qui n'était autre que l'épouse de Michel Boyon, patron du CSA. Et c'est ainsi que lors d'un voyage en Tunisie, très peu de temps avant le début de la révolution tunisienne, l'ineffable Boyon bvante les mérites du régime.</span></div><div style="background-color: transparent; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span style="background-color: transparent; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline;"></span><span class="Apple-style-span" style="color: #141413; font-family: 'Times New Roman';"><span class="Apple-style-span" style="white-space: pre-wrap;">On commence efin à comprendre à travers les vacances de MAM et de Longuet ou à travers les petites excursions de Boyon au pays du jasmin (et de la torture) du général Ben Ali, l'image du régime était à ce point tronquée dans la presse et dans les milieux politiques en France. </span></span><span style="background-color: transparent; color: #141413; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><br />
</span></div><div style="background-color: transparent; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span style="background-color: transparent; color: #141413; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Le livre d'où est tiré l'extrait ci dessous est paru aux éditions du Moment le 26 juin 2011</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: #141413; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span><br />
<span style="background-color: transparent; color: #141413; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span><br />
<span style="background-color: transparent; color: #141413; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span><br />
<span style="background-color: transparent; color: #141413; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 14pt; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Entre gens de bonne compagnie, le conflit d’intérêts n’est du reste jamais très loin. Marie-Luce Skraburski, numéro deux d’Image Sept, est en charge de la communication des présidents africains. Il lui arrive donc souvent de se rendre en Afrique, notamment au Sénégal. Jusque-là, tout est normal. </span></div><div style="background-color: transparent; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span style="background-color: transparent; color: #141413; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 14pt; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Mais le bras droit d’Anne Méaux est aussi la seconde compagne de Michel Boyon. Ils se sont rencontrés à Radio France. Ensuite, Michel Boyon lui a présenté Anne Méaux via leur ami commun, le journaliste-chanteur nationaliste Jean-Pax Méfret. Bref, quand Marie-Luce Skraburski se rend en Tunisie au printemps 2010, elle emmène dans ses bagages celui qui partage sa vie, lequel se fendra sur place d’une interview édifiante à La Presse de Tunisie, le quotidien </span><span style="background-color: transparent; color: #141413; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 14pt; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">« étatique » du pays. </span></div><div style="background-color: transparent; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span style="background-color: transparent; color: #141413; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 14pt; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Neuf mois avant la révolution de Jasmin qui emporte le régime de Ben Ali, quelles déclarations Michel Boyon réserve-t-il au journaliste Mohamed Gontara? «Je suis impressionné par le remarquable niveau de développement atteint par la Tunisie. » Le patron du CSA n’a manifestement pas oublié d’emporter avec lui la brosse à reluire. « Ce qui me frappe c’est la manière dont la Tunisie réussit à concilier authenticité et modernité. » Boyon en fait des tonnes, ne reculant devant aucune flagornerie : « Je me félicite du développement des compétences du Conseil supérieur de la communication [l’équivalent du CSA en Tunisie], ainsi que du renforcement du pluralisme dans sa composition. » Puis, sachant toujours jusqu’où aller trop loin, il ajoute : « Les Français [...] soutiennent les efforts de ceux qui, comme la Tunisie sous l’impulsion du président Ben Ali, sont déterminés à lutter contre toute forme de passéisme ou d’obscurantisme qui conduirait à la régression sociale ou culturelle. » Même au printemps 2010, neuf mois avant que le peuple tunisien ne s’éveille, il fallait oser : « La prépondérance de la classe moyenne, le nombre de foyers propriétaires de leur logement, les résultats obtenus dans les domaines de l’éducation et de la santé publique, le renforcement des dispositifs de solidarité sont autant d’atouts pour garantir la stabilité de la Tunisie et son progrès continu. »</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: #141413; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 14pt; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><br />
</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: #141413; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 14pt; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><br />
</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: #141413; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 14pt; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Voici ce que Boyon déclarait à la presse tunisienne en 2009</span><br />
<span style="background-color: transparent; color: #141413; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 14pt; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span class="Apple-style-span" style="color: #2b2b2b; font-family: 'Myriad Pro', 'Trebuchet MS', Arial; font-size: 14px; line-height: 18px; white-space: normal;"></span></span><br />
<span style="background-color: transparent; color: #141413; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 14pt; font-style: normal; font-weight: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><h2 style="color: #cd0000; font-size: 18px; font-weight: normal; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">Michel Boyon, président du Conseil supérieur français de l'audiovisuel: «Je suis impressionné par le remarquable niveau de développement atteint par la Tunisie»</h2><div style="margin-bottom: 9px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px;">• Les Français soutiennent les efforts de ceux qui, comme la Tunisie, sous l'impulsion du Président Ben Ali, sont déterminés à lutter contre toute forme de passéisme ou d'obscurantisme qui conduirait à la régression sociale ou culturelle<br />
<br />
<img align="right" border="1" bordercolor="#000000" class="centeredImage" hspace="0" src="http://www.tunizien.com/images/news/detail_news/98831" style="display: block; text-align: center;" vspace="0" /></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 10pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm;">• La situation des Tunisiennes est enviée à l’étranger ! C’est l’expression d’un modèle tunisien<br />
• La prépondérance de la classe moyenne, le nombre de foyers propriétaires de leur logement, les résultats obtenus dans les domaines de l’éducation et de la santé publique, le renforcement des dispositifs de solidarité sont autant d’atouts pour garantir la stabilité de la Tunisie et son progrès continu<br />
• Ce qui me frappe, c’est la manière dont la Tunisie réussit à concilier authenticité et modernité<br />
• La Tunisie a un rôle très important à jouer dans le renforcment des relations euro-arabes, en raison de sa situation géographique, de sa contribution constante à la recherche de la paix et de son influence internationale<br />
• Je me félicite du développement des compétences du Conseil Supérieur de la Communication en Tunisie, ainsi que du renforcement du pluralisme dans sa composition</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 10.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 10.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><b>Récemment de passage en Tunisie, Michel Boyon, Président du Conseil Supérieur français de l’Audiovisuel (CSA), a bien voulu répondre à nos questions.</b></div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><b>M. Boyon, vous qui suivez de près les transformations que connaît le secteur de l’audiovisuel en France et dans le monde, comment voyez vous l’évolution de ce secteur?</b></div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;">Avec les révolutions technologiques, le monde de l’audiovisuel se transforme à un rythme stupéfiant. Je le rappelle, la mission de la radio et de la télévision, c’est d’informer, de transmettre la connaissance, de divertir. Le progrès rend la télévision accessible à tous. Les particuliers bénéficient de la baisse des prix des équipements domestiques, les procédés de diffusion des images s’améliorent sans cesse, de nouvelles chaînes apparaissent. On peut ainsi mieux répondre aux attentes et aux goûts de chacun. Mais il faut être conscient que certaines chaînes de télévision peuvent porter des messages de haine ou de violence : on ne doit pas rester inerte devant une telle situation. Lutter contre ce danger, qui ne connaît pas les frontières, est une responsabilité collective.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><b>Comment les médias tunisiens pourraient-ils tirer le meilleur parti des nouvelles technologies de l’information?</b></div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;">Les Tunisiens aiment lire et écouter, s’informer et comprendre. La presse écrite, la radio et la télévision sont très présentes, en français, comme en arabe. Elles occupent une grande place dans la vie quotidienne et l’internet devient quasiment accessible à tous.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;">Je crois que, comme dans d’autres pays, il faut aller vers ce que l’on appelle le « média global », c’est-à-dire un rapprochement des médias écrits et audiovisuels, une mise en commun de moyens permettant d’ouvrir de nouvelles perspectives professionnelles à celles et ceux qui travaillent dans les médias, mais aussi l’exploitation des potentialités d’internet par les médias classiques.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><b>Quelles sont les relations du Conseil Supérieur de la Communication avec le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel français ?</b></div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;">Ces relations se bâtissent. Elles reposent sur des échanges d’informations, sur des réflexions communes portant sur les sujets les plus variés : le contenu des programmes, la protection de l’enfance et de l’adolescence, les bouleversements technologiques. Je me félicite du développement des compétences du Conseil Supérieur de la Communication de Tunisie, ainsi que du renforcement du pluralisme dans sa composition. Le C.S.C. et le C.S.A. de France ont tous deux la conviction que l’audiovisuel jouera un rôle majeur dans le rapprochement entre les peuples. C’est pourquoi ils se tournent aussi vers les autres institutions comparables. La construction de l’Union pour la Méditerranée - pour laquelle la Tunisie a eu un rôle moteur - est un formidable défi pour l’avenir de tous les pays qui ont en partage cette mer, berceau de nombreuses civilisations. Déjà, on vient de jeter au Caire les bases d’une grande banque de programmes télévisés qui sera alimentée par les pays méditerranéens.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><b>Quelle importance le CSA accorde-t-il à la communication audiovisuelle dirigée vers la communauté maghrébine en France ?</b></div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;">Le C.S.A. y est très attentif. L’intégration réussie est celle qui maintient un lien fort avec la langue, la culture, les traditions du pays d’origine. Nous avons accordé de nombreuses fréquences à des radios de langue arabe ou berbère. Nous avons aussi autorisé la diffusion de chaînes de télévision dont les programmes sont émis dans ces langues.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><b>Comment les Français perçoivent-ils la Tunisie?</b></div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;">Pour beaucoup de Français, le monde arabe est perçu comme un ensemble mystérieux et complexe. Mais ils sont aussi conscients de la nécessité de préserver, de renforcer sa stabilité et ses rapports traditionnels étroits avec l’Europe. La Tunisie a un rôle très important à jouer à cet égard, en raison de sa situation géographique, de sa contribution constante à la recherche de la paix, et de son influence internationale. Elle jouit d’un réel capital de sympathie, d’amitié, et même d’affection en France. S’il subsiste encore certaines incompréhensions, elles sont souvent dues à des idées préconçues. Le renforcement de la coopération entre la Tunisie et la France, la multiplication des échanges dans tous les domaines nous permettront de nous connaître mieux encore, de nous comprendre encore mieux et de contribuer à notre manière à un développement solidaire entre les deux rives de la Méditerranée. Chacun a sa musique à jouer !</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><b>Quel message la France essaie-t-elle de communiquer vers le Maghreb ?</b></div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;">C’est un message de paix, de tolérance et de progrès. Un message respectueux des traditions et des valeurs de chaque pays du Maghreb. Il ne s’agit pas d’inciter à copier un quelconque modèle français. Au nom de quoi la France pourrait-elle prétendre imposer tel ou tel système ? Les Français souhaitent ardemment que la concorde règne entre les pays du Maghreb. Ils soutiennent les efforts de ceux qui, comme la Tunisie sous l’impulsion du Président Ben Ali, sont déterminés à lutter contre toute forme de passéisme ou d’obscurantisme qui conduirait à la régression sociale ou culturelle.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><b>Comment voyez-vous l’évolution de la Tunisie?</b></div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;">Lors de mes séjours en Tunisie, je suis impressionné, comme toute personne qui se rend dans le pays, par le remarquable niveau de développement atteint ces dernières années. Tout visiteur constate que l’activité économique, la qualité de l’infrastructure et le niveau de vie des citoyens tunisiens progressent à un rythme soutenu. C’est d’autant plus méritoire que le pays n’a que peu de ressources naturelles. Il compense cette lacune en exploitant, avant tout, sa richesse humaine, en développant ses capacités industrielles, en promouvant des activités de services à forte valeur ajoutée, en accueillant des investissements étrangers productifs, sans oublier bien sûr le socle agro-alimentaire. C’est pourquoi la Tunisie me paraît mieux armée que d’autres, non seulement pour faire face à la crise économique mondiale, mais aussi pour relever les défis du développement durable et de la modernité.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><b>Et comment voyez-vous l’évolution de la société en particulier ?</b></div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;">La prépondérance de la classe moyenne, le nombre de foyers propriétaires de leur logement, les résultats obtenus dans les domaines de l’éducation et de la santé publique, le renforcement des dispositifs de solidarité sont autant d’atouts pour garantir la stabilité de la Tunisie et son progrès continu. Mais le plus spectaculaire tient à la place de la femme tunisienne dans la société. Le pays est à l’avant-garde pour les droits de la femme, ses droits civils et sociaux. Dans les faits, les femmes peuvent exercer toutes les activités, accéder à toutes les responsabilités. La situation des Tunisiennes est enviée à l’étranger ! C’est l’expression d’un modèle tunisien.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;"><b>Peut-on aussi parler d’un «modèle tunisien» pour le rapprochement culturel entre les nations?</b></div><div class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: justify; text-indent: 12.9pt;">Ce qui me frappe, c’est la manière dont la Tunisie réussit à concilier authenticité et modernité. La modernité s’est parfaitement conciliée avec le respect des grandes valeurs auxquelles le peuple tunisien est profondément attaché. Les innombrables manifestations de l’expression culturelle tunisienne en sont les témoignages. Les multiples initiatives prises dans le pays pour favoriser le dialogue des cultures et des civilisations l’illustre également. De ce point de vue aussi, on peut parler d’un modèle tunisien.</div><div align="right" class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: right;"><br />
</div><div align="right" class="MsoNormal" style="line-height: 9.5pt; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; text-align: right;"><b>Propos recueillis par Mohamed GONTARA</b></div><div align="right" style="margin-bottom: 9px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px;">Source: La Presse</div><div style="margin-bottom: 9px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px;"></div><div align="center" class="info" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-color: #ffffcd; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; border-bottom-color: rgb(247, 224, 154); border-bottom-style: solid; border-bottom-width: 1px; border-left-color: rgb(247, 224, 154); border-left-style: solid; border-left-width: 1px; border-right-color: rgb(247, 224, 154); border-right-style: solid; border-right-width: 1px; border-top-color: rgb(247, 224, 154); border-top-style: solid; border-top-width: 1px; color: #b39841; margin-bottom: 9px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 5px; padding-bottom: 5px; padding-left: 5px; padding-right: 5px; padding-top: 5px;">h<span class="Apple-style-span" style="color: #7a7a7a;">Posté le mardi 18 août 2009 dans Actu</span></div></span></div></div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-994063200571702172011-05-31T21:22:00.000-07:002011-05-31T21:22:49.253-07:00Je me suis inscrit -enfin-sur Facebook<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;">Pour accéder à un certain nombre de coptes facebook </div><div style="text-align: justify;">qui sont devenus de vrais sources d'information, </div><div style="text-align: justify;">notamment en Tunisie, </div><div style="text-align: justify;">je me suis inscrit sur Facebook.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Mieux vaut tard que jamais!</div></div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-75267472917648346512011-05-31T05:52:00.000-07:002011-05-31T05:52:19.333-07:00Longuet, dégage!!!<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="color: #131313; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;"></span></div><div style="font-size: 14px; line-height: 21px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px; vertical-align: top;">PARIS (Reuters) - Le ministre français de la Défense Gérard Longuet, mis en cause pour un séjour gratuit en Tunisie en 2006 sous le règne du dirigeant déchu Zine ben Ali, a exclu mardi toute démission tout en se disant prêt à rembourser.</div><div style="font-size: 14px; line-height: 21px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px; vertical-align: top;">L'information a été révélée par le magazine Les Inrockuptibles. Une affaire semblable avait entraîné la démission de la ministre des Affaires Michèle Alliot-Marie à la fin de l'année dernière.</div><div style="font-size: 14px; line-height: 21px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px; vertical-align: top;">Prié par des journalistes de dire s'il envisageait une démission, Gérard Longuet a répondu en marge de la présentation du futur ministère français de la Défense : "Je ne connais pas la situation de Michèle Alliot-Marie, je connais la mienne, quand j'ai une facture je la paye. Votre question n'a pas de sens."</div><div style="font-size: 14px; line-height: 21px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px; vertical-align: top;">Gérard Longuet, alors élu au Sénat et conseiller de Nicolas Sarkozy à la direction de l'UMP, a expliqué qu'il s'était rendu en août 2006 avec un ami à bord d'un voilier dans un port tunisien, où il avait fourni son nom et avait été reconnu.</div><div style="font-size: 14px; line-height: 21px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px; vertical-align: top;">Par la suite, il s'est rendu dans un hôtel pour y passer la nuit. Là, il dit avoir accepté l'invitation à déjeuner d'un responsable de l'office du tourisme tunisien qui voulait, selon le ministre français, parler de voile. Le reste résulterait d'un malentendu avec son ami français.</div><div style="font-size: 14px; line-height: 21px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px; vertical-align: top;">"On était deux, l'autre a pensé que c'était moi qui avait payé, moi j'ai pensé que c'était lui. Si on m'envoie une facture, je la paye de bon coeur. Deux cents euros, je ne vais pas passer la journée là-dessus", a dit Gérard Longuet.</div><div style="font-size: 14px; line-height: 21px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px; vertical-align: top;">Il a expliqué avoir passé deux nuits dans cet hôtel. Selon les Inrockuptibles, il s'agit d'un hôtel cinq étoiles de la banlieue de Tunis et l'ami mentionné par Gérard Longuet est le journaliste économique Jean-Marc Sylvestre, dont le séjour a également été pris en charge par les autorités tunisiennes.</div><div style="font-size: 14px; line-height: 21px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px; vertical-align: top;">Après près d'un quart de siècle au pouvoir, Zine ben Ali a fui la Tunisie le 14 janvier, à la suite d'une révolte populaire. Ce mouvement a inspiré des mouvements de contestation analogues dans le monde arabe et ouvert un débat en France sur l'appui des partis de gouvernement à l'ancien régime tunisien.</div><div><br />
</div></div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-4018099376532711832011-05-30T21:39:00.000-07:002011-05-30T21:39:14.141-07:00M' le Séoudien, je vous fais une lettre<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: x-small; line-height: 19px;"></span></div><h2 style="border-bottom-style: none; border-bottom-width: 1px; border-left-style: none; border-left-width: 1px; border-right-style: none; border-right-width: 1px; border-top-style: none; border-top-width: 1px; color: #334c66; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: bold; margin-bottom: 10px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px; text-align: left; text-transform: none;">J'ai reçu d'Athéna Pallas, auteur d'un blog, ce texte très fort</h2><div>Je vous le livre </div><h2 style="border-bottom-style: none; border-bottom-width: 1px; border-left-style: none; border-left-width: 1px; border-right-style: none; border-right-width: 1px; border-top-style: none; border-top-width: 1px; color: #334c66; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: bold; margin-bottom: 10px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px; text-align: left; text-transform: none;"><br />
</h2><h2 style="border-bottom-style: none; border-bottom-width: 1px; border-left-style: none; border-left-width: 1px; border-right-style: none; border-right-width: 1px; border-top-style: none; border-top-width: 1px; color: #334c66; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: bold; margin-bottom: 10px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px; text-align: left; text-transform: none;">lundi 2 mai 2011</h2><a href="" name="21038483" style="text-decoration: none;"></a><h3 style="border-bottom-style: none; border-bottom-width: 1px; border-left-style: none; border-left-width: 1px; border-right-style: none; border-right-width: 1px; border-top-style: none; border-top-width: 1px; color: black; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: bold; margin-bottom: 10px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px; text-align: left; text-transform: none;"><a href="http://athenapallas.canalblog.com/archives/2011/05/02/21038483.html" rel="bookmark" style="color: black; text-decoration: none;" title="Lettre à un déserteur (*)">Lettre à un déserteur (*)</a></h3><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;"></div><div style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-color: white; background-image: initial; background-origin: initial; color: black; font-family: verdana, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 13px; margin-bottom: 8px; margin-left: 8px; margin-right: 8px; margin-top: 8px;"><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">Mr le saoudien résident,</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">je vous fais une lettre</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">que vous lirez peut être</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">si vous avez appris à lire</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">je viens d'apprendre</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">que vous écrivez vos mémoires</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">que vous n'acceptez pas ce déboire</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">qu'une fois à la dèche, vous cherchez les pourboires</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">et pourquoi pas un peu de gloire!</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;"><br />
</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">Mr le saoudien résident,</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">vous avez eu le choix</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">mais comme vous êtes maladroit</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">et que, de surcroît</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">vous avez sous-estimé les carthaginois</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">votre fin devait être aux abois</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;"><br />
</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">Mr le saoudien résident,</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">vous vous êtes cru le plus malin</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">parfois même, divin!</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">sans jamais penser à l'inévitable déclin</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">vous vous êtes entouré de grands félins</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">de couleur mauve, sous des allures de saints!</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">jouant des tours de l'enchanteur merlin</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">se créant un chemin avec les pots de vin,</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">sans parler de leur venin</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">que vous vouliez dans notre pain</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">et vous cherchez maintenant à nous parler via un bouquin!</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">où était donc ce don d'écrivain</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">quand vous vous adressiez aux tunisiens!</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">quand vous bégayiez vos discours restreints</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">écrits par vos félins</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">vous êtes désormais, (tous), dans le pétrin</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">telle est votre fin!</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;"><br />
</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">Mr le saoudien résident</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">la tunisie est désinfectée</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">on vous a chassé avec fermeté</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">reste maintenant votre secte de ratés</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">qui nageaient, et nagent toujours dans une flaque de débilité et d'absurdité</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">maintenant, qu'ils sont discrédités</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">ils essaient de nous effrayer avec l'insécurité</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">on doit dire qu'ils débordent de créativité</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">limitée, à juste titre, à de la grossièreté</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">dans leur bulle d'illégitimité</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">ils ne peuvent pas voir la fraternité</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">des tunisiens enchantés</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">qui sont unis autour de la liberté,</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">l'égalité</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">et l'honnêteté</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">des tunisiens qui revendiquent la réciprocité</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">pour un minimum de crédibilité</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">de cette nouvelle démocratie fraîchement implantée.</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">ces tunisiens qui ont montré une grande maturité</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">qui sont prêts à tenir leur responsabilité,</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">qui affichent leur générosité,</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">leur solidarité,</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">leur hospitalité,</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">et surtout leur fierté!</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">même la nature les a gâté</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">une fois débarrassés de la poisse que vous avez apporté</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;"><br />
</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">Mr le saoudien résident</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">nous sommes optimistes</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">nous avons fait appel à nos plus grands spécialistes :</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">tous nos activistes</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">nos artistes</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">nos humoristes</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">nos caricaturistes</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">nos journalistes</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">nos juristes</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">et même nos dentistes </div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">nous avons découvert nos dons d'exorcistes</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">et nous allons éradiquer vos démons, sans anesthesiste!</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">nous ne laisserons pas embobiner par les obscurantistes</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">ni les opportunistes</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">avec vos félins, ils feront le bonheur de nos zoologistes!</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">et c'est pour ça que nous sommes optimistes</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;"><br />
</div><div style="color: #404040; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: 19px; margin-bottom: 10px; text-align: left; text-transform: none;">(*) parodie de la chanson le déserteur de Mouloudji</div></div></div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-80548797295121914572011-05-30T10:41:00.000-07:002011-05-30T10:41:14.554-07:00Les vacances gratis de Longuet en Tunisie<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;">Avec Arnaud Muller, co auteur avec moi de "Paris et Tunis, les liaisons dangereuses" aux Editions Gawsewitch, nous avons réalisé une enquête, en ligne sur le site des Inrocks, à propos des vacances passées à Gamamrath, tous frais payés par le gouvernement tunisien, de messieurs Gerard Longuet, l'actuel ministre de la Défense, et de Jean Marc Sylvestre, chroniqueur économique de renom, qui avait par ailleurs son rond de serviette à Carthage. A lire aussi mercredi dans l'hebdo "Les Inrocks".</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">D'autres révélations vont suivre dans d'autres hebdos, mettant en cause notamment les as de la com qui conseillaient Ben Ali à la pire période. </div><div style="text-align: justify;">Tout ce déballage est sain car il servira (peut être???) d'avertissement à nos politiques et médiatiques préférés tentés de se faire offrir des vacances au soleil par des régimes plus qu'autoritaires et privatifs de liberté.</div><div style="text-align: justify;">Naturellement, de telles gâteries sont des péchés véniels au regard d'autres détournements bien plus graves commis par les dictatures arabes et africaines ou par de grands groupes financiers ou industriels. Mais la tolérance qu'on observe dans nos classes dirigeantes pour ces dérives inqualifiables s'explique justement par ces multiples et menues attentions que ces même régimes accordent aux VIP comme Longuet et Sylvestre</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-8878878414745703812011-05-29T04:03:00.000-07:002011-05-29T04:03:51.654-07:00"Tunis et Paris, les liaisons dangereuses"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;">Un correspondant me reproche d'avoir "déserté" mon blog. C'est vrai, faute de temps. Et j'ai des alibis! Ces jours ci, sort un petit opuscule, rédigé avec mon camarade Arnaud Muller, journaliste fameux et auteur de nombreux magazines télé, "Tuns et Paris, les liaisons dangereuses". cela vaut 6 euros et en vente dans toutes les bonnes librairies. "Un livre pour presbite", dirait l'excellent éditeur Pierre draechlin.</div><div style="text-align: justify;">Pour le reste, je suis retourné en Tunisie préparer un documentaire que je tourne en juin sur "la Tunisie des oubliés". L'idée est une plongée dans la Tunisie de l'intérieur, celle qui pourrait créer la surprise aux élections à venir en ralliant un vote protestataire, type Nahda, ou conservateur, comme les ex RCD. </div><div style="text-align: justify;">Enfin je prépare un nouveau site internet avec quelques alliés et experts du monde arabe qui s'appelle ra "la Lettre du Sud", avec un démarrage, je l'espère, fin juin</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-45930733769601073172011-05-01T22:32:00.000-07:002011-05-01T22:32:23.682-07:00Premières lézardes de la maison Khadafi<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"></span><br />
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;">PREMIERES LEZARDES DE LA MAISON KHADAFI</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Le dictateur commence à connaître au plus près de lui, dans la chair de sa chair, ce que les Libyens, de tous âges et de toutes conditions, connaissent depuis deux mois, et à très grande échelle. Bâb Al-Azîziyya prend, de nuit en nuit, l’allure de ces dizaines de villes quasi-fantômes et de ces quartiers en ruine que le colonel a promis de rendre au désert et qu’il anéantira effectivement, sans le moindre état d’âme, si ses crimes devaient continuer.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Personne ne se réjouit de la mort des gens ; mais il est bon et il est juste que l’on voie que les vies des Kadhafi peuvent être prises, elles aussi, et que leurs demeures peuvent être détruites, comme les vies et les demeures des autres Libyens arrêtées et détruites par ses milices et ses mercenaires. De même qu’il est bon et juste de voir les bourreaux de leur peuple et leurs supplétifs mercenaires défaits et acculés à la fuite en territoire tunisien, de les voir arrêtés et expulsés ensuite dans l’humiliation. Nous aurions espéré un peu plus de rigueur des autorités provisoires tunisiennes, désarmement et prison, par exemple, d’autant que ce n’était pas la première fois que ces tueurs appointés battent ainsi en retraite violant un territoire souverain, et que les zones frontalières ne seront pas en paix tant que ces mercenaires persistent à vouloir contrôler la région.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Parce que tribal au plus profond de son être, tribal jusque dans le moindre recoin de son régime, le coup lui sera rude, espérons qu’il lui soit fatal. Cela mettra peut-être un terme à sa folie meurtrière et abrègera les souffrances de tout un peuple. Cela allègera du même coup la dette de guerre du pays, car la Libye de l’après-Kadhafi, de plus en plus obligée de l’Organisation du<span> </span>Traité de l’Atlantique Nord, réglera une dette colossale et devra faire face aux énormes dépenses de la reconstruction.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Le vocabulaire du sinistre colonel change et quitte la zoologie ; il ne parle plus de « rats » à l’endroit de ses concitoyens et ne traite plus de « chiens » les TV et radios qui montrent ses forfaits et<span> </span>ses meurtres. Disparue sa superbe ; et sa syntaxe d’impératifs vociférant baisse un peu de ton et se fait presque humaine. D’une humanité pitoyable.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Mais le pouvoir kadhafien est passé maître depuis fort longtemps dans les mises en scène et les spectacles de diversions en tous genres. Déjà la TV de la Jamâhiriyya transmet en boucle, depuis ce matin, la mise en terre de soldats et de civils, passe et repasse les condoléances des créatures du régime. Les voix de nombreuses bonnes âmes qui ne disaient rien ou pas grand-chose devant le massacre de milliers de Libyens, s’élèvent de ci, de là, pour condamner et s’indigner.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">L’identification aux bourreaux plutôt qu’à leurs victimes est chose commune dans les sociétés despotiques ; dans celles qui se disent démocratiques et avancées, c’est la mission quotidienne –bien rodée et bien efficace, d’ailleurs - des médias instrumentalisés. Depuis l’intervention des Occidentaux aux côtés des rebelles, le traitement politique et la dénonciation sans nuance, dans la majorité des médias arabes, montrent en effet que la compassion est dirigée là où elle ne doit pas être. Gageons que la mort du fils du despote et de ses petits enfants lui drainera davantage de sympathie. Le sentiment anti-occidental des peuples arabes, justifié par ailleurs, que sollicite son régime et que double un discours anachronique de nouvelles croisades, ira se renforçant.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Mais les zélateurs de M. Kadhafi oublient ou feignent d’oublier que le dictateur a depuis longtemps troqué son régime fasciste qu’il vendait -aux foules arabes et africaines surtout- avec un discours anti-impérialiste, par une dictature « ordinaire » pro-occidentale et dont l’Occident se serait fort accommodé.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">L’argument qui consiste à dire que les Occidentaux tentent de s’emparer des richesses du pays, pétrole et gaz principalement, n’est pas faux. Il faut cependant le nuancer :</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Tous ceux qui s’intéressent à l’histoire récente de la Libye savent que le colonel, suite à l’embargo des années 1990 et surtout après le 11 septembre 2001, s’est rangé résolument derrière les dirigeants des États-Unis et de l’Occident. La réouverture de l’exploitation du pétrole libyen aux compagnies occidentales en 2004, après les records d’indemnisation pour les attentats contre les avions de la Pan Am et d’UTA, accordera aux Américains une part de loin la plus importante : les experts parlent de 11 des 15 lots proposés par la Libyan National Oil Compagnie (que contrôlent en partie les sept enfants du colonel).</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Cependant, le feu continu sur Misrâta, sur Nalout, sur l’Ouest d’une manière générale et de la façon la plus intense. Cela indique que le but de Kadhafi est de se maintenir, coûte que coûte, dans la Tripolitaine au moins, et peut-être dans le Fezzan. Depuis les premières frappes sur Bâb Al-Azîziyya, il donne des signes de plus en plus évidents de sa disposition à abandonner l’Est pour la rébellion.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Son appel à la négociation adressé exclusivement aux responsables occidentaux, et qui vient d’être repoussé par ces derniers ainsi que par le Conseil de Transition ne semble pas viser autre chose que de figer l’état sur le terrain des opérations et consacrer ce que les uns et les autres ont obtenu, ou sont en passe d’obtenir, par les armes.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">C’est là le sens de l’offre de celui qui se dit, entre autres gloires, Révolutionnaire-Bédouin-Doyen des Guides arabes. Sur quoi d'autre peut-il en effet négocier ?</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">En dépit des assurances des chefs occidentaux quant au respect de l’intégrité du territoire libyen, et malgré les professions de foi des chefs de la rébellion, il est du devoir de tous les démocrates, arabes en premier lieu, de veiller à ce que la Libye demeure unie dans son intégrité territoriale.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">En s’en prenant enfin et réellement au centre névralgique du commandement, c’est-à-dire finalement, fatalement, à la personne du dictateur et à son entourage le plus proche, les chefs de guerre occidentaux, même s’ils s’en défendent, savent que c’est là le plus court chemin pour terminer cette sale guerre, épargner des vies et des destructions à un pays déjà bien ruiné.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Pourquoi donc ont-ils attendu tout ce temps pour le faire ?</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">Amjad Ghazi, 01-04</div><div><br />
</div></div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-62953994611152834742011-05-01T09:56:00.000-07:002011-05-01T09:56:12.948-07:00Le Monde favorise la propagande du régime marocain<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;">Il importe de se montrer extrêmement prudents sur les commanditaires de l'attentat de Marrakech- ce</div><div style="text-align: justify;">que ne fais pas la presse française qui s'est empressée d'accuser les salafistes, c'est à dire la fraction dure</div><div style="text-align: justify;">et violente de l'islamisme. Or trois scénarios sont possibles pour expliquer cet événement:</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">1) Un attentat commandité par El Qaida ou du moins un de ses sous traitants au Maghreb. </div><div style="text-align: justify;">A l' appui de cette thèse, certains rappellent que le roi a libéré, il y a quinze jours, des détenus qui appartiennent à la mouvance salafiste, qui immédiatement sortis de prison, sous entend-on, seraient passés à l'attaque. Cette hypothèse, si elle se vérifiait, montrerait beaucoup d'imprudence de la part de ces groupuscules, et une étrange analyse de la situation. Pourquoi recourir à la violence alors que les manifestations se multiplient au Maroc et que le pouvoir apparait sur la défensive? L'intérèt bien compris de ces extrémistes ne serait il pas aujourd'hui d'attendre de voir la suite des événements, en surfant sur la vague de mécontentement? </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">2) Un attentat fomenté par des groupuscules algériens.</div><div style="text-align: justify;">On sait que la situation est une fois de plus très tendue entre l'Algérie et le Maroc. Bouteflika veut une ouverture des frontières rapide avec son voisin, l'armée algérienne non. De là à imaginer que certains services algériens, dont on connait le talent pour instrumentaliser des groupuscules intégristes, type GIA, voudraient créer un certain désordre dans le Royaume enchanté de M6, il n'y a qu'un pas que certains franchissent. </div><div style="text-align: justify;">A ce sujet, l'entretien donné par Claude Gueant dans le JDD laisse perplexe. Le ministre français de l'Intérieur, extrêmement prudent par ailleurs, tente un rapprochement sur les modes opératoires de l'attentat de Marrakech et de celui de 1995 à Paris, organisé par des Algériens.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">3) Un attentat organisé par les services marocains. </div><div style="text-align: justify;">Après tout, l'ancien ministre égyptien de l'Intérieur a imaginé un tel montage au début des troubles dans son pays et les services algériens ont été suspectés de le faire plus d'une fois. Le coté très "professionnel" de cet attentat, organisé sans kamikaze comme ce fut le cas en 2003, milite en ce sens. De plus, les mises en cause répétées de l'entourage royal, notamment des plus affairistes des conseillers de M6, type Mejidi, mis en cause tous les jours sur internet -"Mejidi, dégage!-ont créé une vraie panique. Certains ont pu être tentés de commettre l' irréparable pour donner un coup d'arrêt à la libéralisation annoncée par le souverain dont ils ne veulent à aucun prix. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Même le Monde se montre d'une extraordinaire imprudence: sur son site</div><div style="text-align: justify;">internet, le quotidien de référence a fait appel à un bien étrange expert, un certain Lhoussain Asegui.</div><div style="text-align: justify;">Ce journaliste inconnu travaille pour un "think tank", ou du moins qui se présente comme tel, l'ESISC,</div><div style="text-align: justify;">basé à Bruxelles Celui qui anime cette officine s'appelle Claude Moniquet et n'est pas un inconnu au Maroc .C'est lui qui produisait des rapports pour le régime marocain sur le Sahara occidental. Et lui aussi qui en attaquant le courageux et indépendant journal hebdo a obtenu un jugement particulièrement lourd contre la rédaction, plombant définitivement les comptes de ce magazine aujourd'hui disparu.</div><div style="text-align: justify;">c'est Moniquet qui également produisait des rapports orientés à Ben Ali sur le régime tunisien rempart contre l'islamisme et autres ritournelles connues.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Or que dit cet "expert"? Un, Marrakech étai visé depuis belle lurette par les salafistes; deux, le Roi avait amorcé un vrai changement vers une monarchie constitutionnel; trois, l'attentat va, hélas, trois fois hélas, remettre tout ce processus en cause. Autrement dit, la contestation de ces dernières semaines favorise l'extrémisme, le régime est obligé de se durcir. Qu'elle est belle "l' expertise" ce ce pseudo think tank. </div></div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-25799552863469057882011-04-29T10:08:00.000-07:002011-04-29T10:08:48.131-07:00Maroc, à qui profite le crime?<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">Voici un message envoyé par une internaute de</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">Marrakech. Le soutes émis sur l'origine "islamiste" de l'attentat</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">me paraissent parfaitement justifiés. Une bonne source d'information,</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">proche des services marocains, me confirme que l'attentat est </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">"très vraisemblablement" d'origine barbouzarde.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">Ane autre piste, celle de l'Algérie. Le président Bouteflika, originaire de l'ouest</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">algérien et très pro marocain, a la volonté de réouvrir la frontière avec le Maroc. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">D'autant que l'autorout Est Ouest, qui est en train d'être construit, est très avancé.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">or un partie des militaires algériens est très hostile à ce rapprochement avec le</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">Royaume de M6. D'où la possible aide à un petit attentat chez les voisins. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">Il faut se souvenir des années 70 où le premier attentat attribué aux extrémistes musulmans</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">a eu lieu au Maroc et déja à Marrakech. Depuis, tout le monde est persuadé qu'il avait </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">été initié par le redoutable driss Basri, le patron de la police sous Hassan II </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;"><br />
</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Je vis à Marrakech et bien que je n'aime pas les théories du complot je ne cesse de me repeter depuis l'attentat "a qui profite le crime"<br />
<br />
c'est aussi ce que tout le monde se demande. Ils vont encore repasser au "tout sécuritaire" et c'est pas bon;<br />
<br />
Voici un excellent article de la journaliste Nadia Lamlili :<br />
<br />
<a href="http://www.goud.ma/Ne-cedons-pas-a-la-peur-_a1636.html" style="color: #0000cc;" target="_blank">http://www.goud.ma/Ne-cedons-<wbr></wbr>pas-a-la-peur-_a1636.html</a></span></div></div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-40358992469966142522011-04-27T01:42:00.000-07:002011-04-27T01:44:17.518-07:00Alger aide discrètement Khadafi<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;">De façon extrêmement inquiétante, Khadafi reçoit l'aide, ces derniers jours,</div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;">du régime algérien. des mercenaires africains et des armes, indique-t-on de source</div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;">sure, sont acheminés via la frontière commune que possèdent l'Algérie et la Libye. </div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;"><br />
</div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;">Alger en effet s'inquiète vivement de la composante islamiste, qui existe dans les rangs des </div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;">opposants à Khadafi. "Si le régime libyen s'effondre, explique un officiel algérien, le risque</div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;">est grand de voir les intégristes trouver à Tripoli une nouvelle tète de pont pour toute la région".</div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;"><br />
</div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;">Ces inquiétudes sur un regroupement des forces extrémistes</div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;">des deux cotés de la frontière ne sont pas absurdes. Dans un excellent article du Nouvel Observateur,</div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;">daté 14-20 avril, Sarah Daniel a interrogé Abdelkarim al-Hasadi, un fondamentaliste lié de loin à Al-Qaida,</div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;">qui dirige une "katiba" d'un millier de combattants anti Khadafi. Et voici ce qu'il déclare: " Nous avons </div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;">une grande frontière avec l'Algérie, où se trouve Al Qaida. le gouvernement de la Tunisie est </div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;">extrèmement faible et l'Egypte est instable. Pour l'instant, on tient les frontières, mais si l'occident</div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;">refuse de nous aider, alors on devra se tourner vers d'autres forces". </div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;"><br />
</div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;">Cette menace, Alger l'a entendue. D'autant plus que le pouvoir algérien est</div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;">sur le grill. Bouteflika est plus malade que jamais et </div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;">les manifestations se multiplient en Algérie. </div></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Une certitude, Alger dissuade aujourd'hui les journalistes occidentaux de s'aventurer</div><div style="text-align: justify;">dans le sud algérien. L'aide que l'armée algérienne apporte à Khadafi se doit d'être discrète. </div></div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-26313258665734707592011-04-26T22:02:00.000-07:002011-04-26T22:02:45.340-07:00Mon blog reprend!<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le petit livre que j'ai écrit sur les relations entre Paris et Tunis avec mon camarade et </div><div style="text-align: justify;">journaliste "Télé" Arnaud Muller est achevé Il devrait sortir le 20 Mai. Nous tentons de </div><div style="text-align: justify;">revenir sur les liaisons dangereuses entre les deux pays et les relations entre les groupes français</div><div style="text-align: justify;">et les clans qui étaient au pouvoir. Nous tentons aussi de nous interroger sur le nouveau cours de</div><div style="text-align: justify;">la politique française en Tunisie. La remise en cause est-elle réelle? Les déclarations d'Alain</div><div style="text-align: justify;">Juppé à Tunis vont pour la première fois dans le bon sens. En effet le ministre français admet</div><div style="text-align: justify;">qu'au nom de la lutte contre l'intégrisme, la France a soutenu des régimes qui n'auraient pas du</div><div style="text-align: justify;">l'être. </div></div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-80460281504393984252011-04-08T08:29:00.000-07:002011-04-08T08:29:46.419-07:00En finir avec les paillettes<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-family: arial, sans-serif; font-size: 15px;">Mon ami Nidam Amdi nous envoie un article sur les résistances au changement,</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-family: arial, sans-serif; font-size: 15px;">notamment dans le domaine culturel Comment peut-on imaginer, demande-t-il, </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-family: arial, sans-serif; font-size: 15px;">une nouvelle culture tunisienne? Ne faut-il pas un<br />
référendum sur la question?<br />
<br />
Il y a comme un malaise en Tunisie dans le milieu culturel et artistique. On le<br />
sent même de loin, de France. La visite ce week end de Frédéric Mitterrand<br />
accentue ce malaise. On a l'impression que ceux qui sous Ben Ali ont fait la<br />
promotion "d'un Tunis chante et danse" de paillettes s'activent pour que<br />
l'avenue Bourguiba et la Médina continuent à ressembler à un Broodway tunisien,<br />
nostalgique de l'époque beylicale. Une sorte d'insoucience à danser dans les<br />
belles demeures de Halfaouine aux pieds de la Zitouna ou dans les villas<br />
blanches de Marsa Cube, alors que Zine Elabidine et Leila dorment et les flics<br />
protègent l'axe Médina, avenue Bourguiba, La Goulette et jusqu'à Gammarth.<br />
Ne faut-il pas faire un référendum pour savoir qu'elle société culturelle<br />
veulent les tunisiens eux-mêmes. Faut-il plus d'Etat et de Gouvernorat dans la<br />
culture ou moins? Faut-il revenir à la culture de "papa" bourguibienne? Doit-on<br />
copier les institutions françaises (cité de la musique, centre national du<br />
cinéma, du livre...); Le rôle des universités du pays. Doit-on constituer des<br />
campus à Gafsa, à Sidi Bouzid, Kef..., avec des activités culturelles riches ou<br />
bien doit-on continuer à favoriser le centralisme carthaginois. Alors, presque<br />
trois mois après le début de la révolution, a-t-on trouvé un Condorcet tunisien<br />
pour rédiger ce référendum? </span></div></div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-55332842528306768662011-04-03T23:00:00.001-07:002011-04-03T23:00:57.950-07:00Une ou deux Libye?<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-family: arial, sans-serif;"></span></div><div class="ii gt" id=":9e" style="font-size: 13px; margin-bottom: 5px; margin-left: 15px; margin-right: 15px; margin-top: 5px; padding-bottom: 20px; position: relative; z-index: 2;"><div id=":9d"><div><div align="center" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;">Le Nato protège-il les Libyens au point de leur proposer deux pays?</div><div align="center" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;">Par Ahmad Gadji, universitaire</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Après les dernières offensives réussies par les insurgés et leurs avancées rapides, les forces de kadhafi ont contre-attaqué et repris, à l’Est, le terrain perdu. A l’Ouest, le Colonel continue son œuvre de terre brûlée. Le martyre de Misrâtah, <span style="color: black;">assiégée, depuis six semaines ! sans nourriture, sans eau, sans médicaments, sans communication, touche à sa fin. Kadhafi l’aura rendu aux sables. </span>« <i>Mni as-sahra li-sahra</i> » avait aboyé le Duce en guise d’avertissement, et il est en passe de tenir parole. Résistance exemplaire, destructions sans précédent. La ville héroïque connaîtra le sort de Zaoui, détruite et dominée dans les premiers jours du mois dernier. Zentan est entrain de connaître le même sort. Suivront Yefren, Natou et les autres villes de Al-Djabal Al-Akhdar.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><span style="color: black;"><span> </span></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">L’aviation du Nato n’est guère intervenue, à l’Ouest. A l’Est, contrairement aux frappes françaises, britanniques et américaines du début, elle intervient dès que les forces de Kadhafi menacent de dépasser El-Brigua. Ces deux derniers jours, on a allégué les conditions météorologiques pour ne pas intervenir du tout. Désormais on avance que la nouvelle tactique des troupes de Kadhafi qui ont abandonné les blindés pour des véhicules légers rend très problématique voire impossible tout intervention.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Le Nato, par les avancées et les reculades qu’il autorise de part et d’autre, semble hésiter sur le tracé d’une nouvelle frontière.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Rien d’étonnant dans tout cela. Le transfert du commandement, après l’accord des Français, des Britanniques et des Américains, des mains des deux premiers à celles, plus consensuelles quant aux intérêts de l’OTAN, s’est accompagné d’une mise au point qui est en fait un rappel et une rectification de trajectoire : « <i>Protéger les populations civiles</i> » ; rien de plus. Toutes les lectures sélectives et réductrices de la résolution 1973 ont été dès lors permises, à la grande satisfaction de Merkel, d’Erdogan et de quelques autres, surtout dans les pays arabes et en Afrique, qui voyaient d’un mauvais œil l’élimination totale du régime Kadhafi et la réduction des parts du gâteau de la reconstruction, aux profits de la France et de la Grande Bretagne.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">La déclaration du Secrétaire général du Nato, M. Rasmussen, consultable sur le site de cette organisation, précise : <i>« Les pays membres de l’OTAN ont décidé d’assumer la totalité de l’opération militaire en Libye dans le cadre de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU. Notre but est de protéger les populations et les zones civiles menacées par le régime du colonel Kadhafi. <b>L’OTAN appliquera tous les aspects de la résolution de l’ONU, ni plus, ni moins.</b> »</i></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Le désengagement des Etats-Unis à partir d’aujourd’hui, 3 avril, que signifie-t-il sinon moins de pression sur les troupes de Kadhafi et plus de liberté pour qu’elles détruisent et tuent<span> </span>davantage ?</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Les craintes qui ont été formulées sur Nawaat, dans « <i>Le Hitler du Désert, conduit-il le pays vers la partition</i> », publié le 24 février, et rappelées dans « <i>Les Tomawaks et après ?</i> », publié le 22 mars, ne relèvent plus de la simple hypothèse : le Nato et Khadafi sont entrain d’œuvrer activement à la partition de la Libye.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><b>Cette sombre perspective, l’avocat libyen, Mohammad Al-Allagui, Chargé de la Justice dans le Conseil National de Transition, vient de l’évoquer ouvertement, tout à l’heure, sur Al-Jazzera.</b></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Il a, en outre, dénoncé, dans les termes les plus vifs, la façon dont le Nato mène les opérations qui lui ont été confiées, sa façon de cibler et de suspendre les frappes.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Notons que le cessez-le feu vers lequel on a poussé le Conseil National de Transition<span> </span>depuis deux jours, et que ce conseil a fini par demander, conduirait inévitablement à la partition du pays. Doit-on se réjouir de voir Kadhafi le repousser pour « conditions inacceptables » ?</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Rappelons qu’en Occident, des officines, des Think Tanks, des politiques et des militaires évoquent cette partition, depuis le début du soulèvement. D’autres y travaillent activement. Les journaux depuis quelques jours en parlent.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">On n’entend plus Bernard Henry Lévy, homme d’affaires et <i>philosophe</i>, qui, avec Sarkozy, voulait sauver les Libyens de la dictature. Se serait-il rangé aux arguments de ceux qui agitent le chiffon d’Al-Qaïda et qui voient des intégristes en foule courir de Tobrouk à Syrte ? Déjà, vers la fin janvier, il voulait faire peur, avec d’autres maîtres à penser français, porte-voix du gouvernement israélien, en évoquant la confiscation de la Révolution égyptienne par les Frères Musulmans. Et cela revenait à réclamer le maintien de la dictature de Moubarak. Humanisme de salon, à la Botul ; fiction dont B.H. Lévy, seul, a le secret et les dividendes réels.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Plus inquiétant, le 21 février, Franco Frattini, ministre italien des Affaires Etrangères, taxait le soulèvement de Benghazi et ses premières victoires de « <i>soi-disant émirat islamique de Benghazi</i> ». La participation de l’Italie à la coalition, suite à la volte-face de Berlusconi, ne doit pas faire oublier cette appréciation. Non pas comme une position ou un constat ; mais comme un prétexte. Combien d’années, les pouvoirs occidentaux ont-ils préféré et appuyé les dictatures du Sud, du Maroc à la Jordanie,<span> </span>à <i>la menace islamiste</i> ?</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Un mois après la saillie de Frattini, le 21 mars, l’Amiral Lanxade, ancien chef de la première guerre du Golfe, ancien ambassadeur de France en Tunisie, disait sur France Infos que la partition est envisageable. L’Amiral, stratège écouté et non pas seulement sur les antennes, s’est même fait ethnologue pour dire de fortes et définitives paroles : deux cultures différentes se partageraient selon lui la Libye, celle du couscous à l’Ouest ; et à l’Est, celle du riz. Rompez ! La partition est en marche.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Le vénérable préretraité de réserve doit se souvenir confusément des dissertations académiques sur la cuisine au beurre et la cuisine à l’huile qui se partagent la France, et qui, pour moi, font son unité et sa richesse. Mais l’Amiral, comme beaucoup, sépare consciemment ici ce qu’il réunit inconsciemment là-bas.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Les journaux français de la fin de cette semaine, 30-31 mars, y compris les régionaux (cf. les<i>Dernières Nouvelles d’Alsace</i>, par exemple) parlent d’une partition probable et semblent, dans leur majorité,<span> </span>y préparer l’opinion.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">C’est « la menace islamiste » qui sert de couverture à l’ignoble dessein. Lancée par Kadhafi, dès les premiers jours du soulèvement, elle est allée grossissant. Aujourd’hui, les lobbies sionistes font dire aux USA et en Europe que de nombreux militants de Hizbollah et du Hamas se battent aux côtés des insurgés libyens ; qu’en contre partie, ils récupèrent des armes chimiques et des missiles sol-air. Voici ce qu’on peut lire sur l’un des sites sionistes : « <i>Le 29 mars, le Commandant des Forces américaines à l’OTAN, l’Amiral James Stavridis, a pour la première fois révélé devant une Commission du Sénat US « que des éléments du Hezbollah se trouvaient à Benghazi en même temps que des membres d’Al-Qaïda », mais sans préciser comment ils étaient arrivés ni dans quelle intention.</i> »</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Cela est colporté par des journaux français, comme le Figaro, alors même que <em><span style="font-style: normal;">L'amiral Stavridis a déclaré : « </span>Les renseignements que je reçois pour le moment me donnent l'impression que les dirigeants que je vois sont des hommes et femmes responsables qui se battent contre le colonel Kadhafi »</em><em><span style="font-style: normal;">.</span></em></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Le risque du partage du pays n’a jamais été aussi grand. Et cela nous ramène quelque 62 années en arrière, aux heures sombres où l’Europe de <span> </span>l’après-guerre, ruinée par ses propres démons, cherche à se reconstruire, sur le dos des peuples colonisés. En infâme butin de guerre qu’on disait au détriment de l’Italie fasciste (<i>sic</i>), M. Ernest Bevin pour la Grande Bretagne, en accord avec M. Carlo Sforza représentant l’Italie, présenta, début mai 1949, un plan de partage de la Libye en trois zones, la Cyrénaïque (Barqa) aux Britanniques, la Tripolitaine pour les Italiens, et le Fezzan pour les Français.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Cette première tentative, combattue par la Libyens, fut fort heureusement rejetée par l’Assemblée Générale des Nations Unies.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Le Nato et le Colonel sanguinaire vont-ils réussir, cette fois-ci, le partage ?</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><span style="color: black;">Pour l’instant, les ilots de résistance à l’Ouest empêchent le plan funeste d’être pleinement réalisé ; pour combien de temps encore ? </span>La commercialisation du pétrole de l’Est qui commence par l’entremise du Qatar devrait déboucher normalement sur l’achat d’armement adéquat pour résister aux troupes de Kadhafi et de reprendre l’offensive pour libérer le pays entier. Si le Nato le permet des armes et des combattants libyens et arabes peuvent arriver à l’Ouest, dans les plus brefs délais.<span style="color: black;"></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><span style="color: black;">Que fait la Ligue Arabe pour cela ? Que font les peuples arabes ?</span></div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Amjad Ghazi</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Le 03-04-2011</div></div></div></div><div class="hq gt" style="clear: both; font-size: 13px; margin-bottom: 15px; margin-left: 15px; margin-right: 15px; margin-top: 5px;"></div><div class="hi" style="-webkit-background-clip: initial; -webkit-background-origin: initial; -webkit-border-bottom-left-radius: 6px 6px; -webkit-border-bottom-right-radius: 6px 6px; background-attachment: initial; background-color: #f2f2f2; background-image: initial; background-position: initial initial; background-repeat: initial; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px; width: auto;"></div><div class="gA gt" style="-webkit-background-clip: initial; -webkit-background-origin: initial; -webkit-border-bottom-left-radius: 6px 6px; -webkit-border-bottom-right-radius: 6px 6px; background-attachment: initial; background-color: #f2f2f2; background-image: initial; background-position: initial initial; background-repeat: initial; font-size: 13px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 0px; width: auto;"><div class="gB"><table cellpadding="0" class="cf gz" id=":9o" style="border-collapse: collapse; margin-bottom: -1px; width: 571px;"><tbody>
<tr><td style="font-family: arial, sans-serif; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><div class="cKWzSc mD" idlink="" role="button" style="color: #0547c0; cursor: pointer; padding-bottom: 4px; padding-left: 8px; padding-right: 8px; padding-top: 4px; vertical-align: baseline; white-space: nowrap;" tabindex="0"><img alt="" class="mL" src="https://mail.google.com/mail/images/cleardot.gif" style="-webkit-background-clip: initial; -webkit-background-origin: initial; background-attachment: initial; background-color: initial; background-image: url(https://mail.google.com/mail/?ui=2&view=dim&iv=1m22hbjku4p4a&it=ic); background-position: 0px -40px; background-repeat: no-repeat; height: 13px; width: 14px;" /> <span class="mG" style="text-decoration: underline;">Répondre</span></div></td><td style="font-family: arial, sans-serif; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"></td><td style="font-family: arial, sans-serif; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><div class="XymfBd mD" idlink="" role="button" style="color: #0547c0; cursor: pointer; padding-bottom: 4px; padding-left: 8px; padding-right: 8px; padding-top: 4px; vertical-align: baseline; white-space: nowrap;" tabindex="0"><img alt="" class="mI" src="https://mail.google.com/mail/images/cleardot.gif" style="-webkit-background-clip: initial; -webkit-background-origin: initial; background-attachment: initial; background-color: initial; background-image: url(https://mail.google.com/mail/?ui=2&view=dim&iv=1m22hbjku4p4a&it=ic); background-position: -80px -40px; background-repeat: no-repeat; height: 13px; width: 14px;" /> <span class="mG" style="text-decoration: underline;">Transfé</span></div></td></tr>
</tbody></table></div></div></div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-87149191836160854252011-03-31T23:08:00.000-07:002011-03-31T23:08:45.181-07:00Yemen, un président dos au mur<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;"><!--StartFragment--> </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.4pt;"><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; line-height: 115%;">Yémen, un président presque seul contre tous,</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.4pt;"><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; line-height: 115%;">par Naoufel Brahimi el Mili, docteur en sciences </span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.4pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: x-large;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: 19px; line-height: 21px;">plitiques</span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.4pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: x-large;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: 19px; line-height: 21px;"><br />
</span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.4pt;"><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; line-height: 115%;">.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.4pt;"><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; line-height: 115%;">Dans le « Hall of fame » des dictateurs, le portrait d’Ali Abdallah Saleh figure en bonne position. Au pouvoir depuis 1978, à l’instar des autres autocrates arabes, Ali Abdallah Saleh n’hésite pas à faire tirer sur les protestants peu convaincus par la sincérité de ses promesses. Après 52 morts en une seule journée dite le vendredi sanglant, le président yéménite est lâché par certains des officiers les plus importants du Pays. Le ralliement à l’opposition du Général Ali Mohsen Al-Ahmar, commandant de la première division blindée, est décisif car il est issu de la première confédération tribale. Il a échappé à quatre tentatives d’assassinat dont une serait commanditée par le président lui-même. Toujours est-il que son retrait relatif depuis 2004, explique sa longitivité. Dans son discours d’adhésion à la cause des manifestants du 21 mars dernier, le Général Ali Mohsen Al-Ahmar, précise qu’il parle aux noms de nombreux officiers, il fait déployer des blindés pour protéger les occupants de la place Al-Taghyr (changement). Les conditions d’un coup d’Etat sont réunies sauf que le ministre de la défense annonce de suite qu’il demeure solidaire avec le<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>président élu par le peuple et ne permettra aucun écart de la constitution. Cette fois-ci vraiment isolé, après le massacre du vendredi 18<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>mars mais fidèle à sa réputation de fin manœuvrier, le président se sentant plus que jamais menacé, demande l’intermédiation du ministre des affaires étrangères saoudien. Ali Abdallah Saleh maintien son ultime concession : il quittera le pouvoir la fin de cette année, avant l’achèvement de son mandat. Il déclare que sa seule préoccupation n’est pas son maintien au pouvoir coute que coute mais la menace d’un chaos plus que prévisible, le pousse à mettre de l’ordre dans les affaires du pays. Alors que pour les foules, c’est sa présence à la tête du pays en faisant usage de terribles menaces et de vaines promesses qui plongent le Yémen dans cette spirale infernale. Sa dernière carte est l’internationalisation de la crise. En effet la communauté internationale a condamné la violente répression mais n’a que tardivement et timidement évoqué le départ de son principal commanditaire. Pas plus tard que le 11 janvier dernier, Hilary Clinton s’était rendue à Sanaa notamment pour régler les derniers détails de la visite d’Ali Abdallah Saleh à Washington prévue fin février pour affiner la coopération dans le lutte anti-terroriste. Le Yémen est aussi le refuge de salafistes saoudiens armés. Pour le royaume wahhabite, le président est le plus sérieux barrage contre le retour en force d’Al Qaida.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.4pt;"><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; line-height: 115%;">L’expertise saoudienne dans le soutien des régimes peu populaires est de nouveau sollicitée comme lors de la guerre de Saada en Aout 2009. Berceau du Zaydisme (faction Chiite), la région de Saada s’est rebellée dès 2004 contre le pouvoir central jugé trop pro-américain peut être mais qui a surtout marginalisé sa population. Territoire traditionnel de l’Imamat, situé au nord du Yémen, Saada est le fief de la rébellion houthiste. L’intervention de l’armée saoudienne aux côtés des troupes d’Ali Abdallah Saleh a mis fin à ce conflit au début de l’année dernière mais qui compte sur la durée plus de 10.000 morts côté yéménite et 130 soldats saoudiens tués. L’appuie saoudien donné au régime de Bahreïn étant assez mitigé, le royaume wahhabite risque d’être réticent pour soutenir trop visiblement un président en fin de course, sauf peut être pour lui organiser une sortie honorable. <o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.4pt;"><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; line-height: 115%;">En 32 ans d’exercice de pouvoir, le président yéménite a démontré qu’il était un coriace survivant. Allié dès la première heure à Saddam Hussein envahissant le Koweït, Ali Abdallah Saleh a été définitivement « sauvé » par le 11 septembre à l’instar de l’ex président pakistanais Musharaf que les Américains ont préféré avoir plutôt comme partenaire que comme cible dans leur guerre contre le terrorisme. Il est vrai que le Yémen, pays d’origine d’Oussama Ben Laden qui est venu chercher sa dernière épouse originaire d’un village qui nommé « Al qaida ». Prémonitoire. De surcroit 90 Yéménites étaient détenus à Guantanamo. Très vite Ali Abdallah Saleh accepte la feuille de route américaine baptisée « Law and Order » mais en privilégiant la dimension « order » (lutte anti-islamiste) à celle de « law » (bonne gouvernance et Etat de droit). L’implacable lutte contre le terrorisme touche aussi les opposants au régime sans que les Américains ne soient en mesure de rappeler le volet « Law » à leur indispensable allié qui trace son chemin pour une présidence à vie ou du moins pour une succession dynastique. Dès l’année 2000, juste après avoir rencontré Bill Clinton à Washington, Ali Abdallah Saleh, allonge le mandat présidentiel de 5 à 7 ans pour permettre à son fils (actuel commandant de la garde présidentielle) d’atteindre l’âge de 40 ans afin d’être éligible à la fonction suprême. Ce qui lui a permit de s’engager en 2005 pendant la campagne électorale de ne pas briguer un nouveau mandat. Maintenant la question reste celle de la date de son départ que le peuple yéménite espère imminente. D’autant plus que les jeunes affluent de toutes les régions, quelles que soient leur tribu d’origine. Ils sont unis dans un pays historiquement éclaté par une même volonté de liberté et une seule revendication de démocratie. Et ce pacifiquement, tous les protestataires rejoignent la place « Taghyr » en laissant leurs armes à l’extérieur faisant face à des forces de l’ordre bien équipées et armées. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Pour la communauté internationale les interrogations sur l’après Ali<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Abdallah Saleh sont loin de faire un consensus. Bien que la fin des violences soit souhaitée. Le devenir de la coopération anti-islamiste est source d’inquiétude. Dans un pays où le nombre d’armes en circulation est nettement supérieur à celui des habitants, l’hypothèse d’un coup d’Etat est reléguée loin dernière celle d’une guerre civile dont la région était assez coutumière. Faut-il rappeler que l’unité yéménite ne date que de mai 1990 ? Devenue depuis la seule république de la péninsule arabique mais aussi la plus pauvre avec un PIB par habitant à peine supérieur à 1000USD. Le sentiment sécessionniste risque de faire un grand bond en arrière pour le pays. De ce fait, son président continue à se présenter comme un réel rempart contre cette dérive héritée d’une tumultueuse histoire. Il ajoute même qu’il fera échouer par tous les moyens les complots ourdis contre l’unité sacrée dont certains seraient financés par le dictateur libyen, Mouammar Kadhafi principal soutien du mouvement « Tadhamon » dirigé par Hussein Al Ahmar, membre de la tribu des Hached et aussi fils d’Abdallah Al Ahmar, tué par le dernier Imam opposant de l’avènement de la république. <o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.4pt;"><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; line-height: 115%;">Devant la détermination<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>des manifestants qui ne cessent d’exiger son départ, le président s’accroche à son statut d’élu jusqu’en 2012 mais concède que son fils ne sera pas candidat. Ali Abdallah Saleh affirme haut et fort qu’il ne remettra son pouvoir qu’à une assemblée élu, la date pour ces élections<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>se situe entre la fin 2011 et le début 2012. Il ne cesse de rappeler qu’il est venu au pouvoir par les urnes et seul leur verdict le fera partir si la décision lui est défavorable. Avant cela, il invite ceux qui exigent son départ à quitter le pays. Il cherche toujours et encore à gagner du temps, sa ruse légendaire est son seul programme. Seulement les trois piliers internes du régime sont fissurés : Le parti (le Congrès Général du Peuple), l’armée et les tribus. De nombreux députés issus du parti majoritaire ont démissionné, l’appuie d’officiers d’Etat major lui fait défaut, comme indiqué plus haut, finalement l’une des tribus les plus importantes, les Hached, ont retiré leur soutien. Les puissantes tribus s’unifient lentement mais non sans hésitations pour se présenter comme principales acteurs du changement et aussi comme le rempart contre la guerre civile. Le ministre de la défense américaine</span><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; line-height: 115%; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, Robert Gates</span><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; line-height: 115%;">,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>craint que la fragilisation de l’Etat renforce les milices d’Al Qaida, toujours actives dans la péninsule, du moins semble-t-il. Sans parler de l’importance stratégique de l’île de Périme, partie intégrante du Yémen et qui contrôle l’accès sud de la mer rouge. En attendant les luttes pour le pouvoir éclipsent le combat contre la pauvreté matrice des principaux maux du pays. Ali Abdallah Saleh, demeure malgré tout fort de sa précieuse collaboration dans le combat anti-islamiste. Il est certes de moins en moins soutenu par la communauté internationale pour qui, peut être, le yéménite type reste celui qui tient une branche de qat dans une main et un fusil dans l’autre en criant « Allah Akbar ». Pour beaucoup d’étrangers, la post-révolution yéménite reposerait sur le qat, le kalachnikov et le coran et non plus le parti, la tribu et l’armée. <o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.4pt;"><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 14.0pt; line-height: 115%;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span><span style="mso-tab-count: 1;"> </span><span style="mso-tab-count: 1;"> </span><span style="mso-tab-count: 1;"> </span><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Naoufel Brahimi El mili<o:p></o:p></span></div><!--EndFragment--> </div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-67624065090632294722011-03-31T23:03:00.000-07:002011-03-31T23:21:30.840-07:00"Grande Duduche" fête la révolution<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><b>Nidam Abdi était lui aussi présent à la réception à l'UNESCO, pour l'anniversaire de </b></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><b>l'indépendance tunisienne. La révolution du jasmin, selon lui, est brimée par le parisianisme</b><br />
<br />
Il me fallait serré la main de Danielle Gilbert pour le croire. L'égérie<br />
auvergnate de l'ORTF Giscardienne, surnommé par Cabu Grande Duduche était bien<br />
là pour féter le premier pays révolutionnaire du monde arabe, la TUNISIE. Voilà,<br />
se que l'ambassade de Tunisie en France a trouvé de mieux dans son carnet<br />
d'adresse pour féter l'indépendance tunisienne de l'après 14 janvier. Une<br />
auvergnate innocente qui a fait durant plus de 20 ans bronzette sur les plages<br />
de Hammamet.<br />
Ainsi, durant cette soirée, entre Pasqua, grande Duduche, le régent Bizertin de<br />
Paris et consoeur, puis les droitsdelommistes il y avait un grand écart. Même<br />
les artistes, qui pour certains étaient de qualité comme notre grand luthiste de<br />
Sousse, Wassim Ben Chaouacha n'ont pas été mis à l'honneur. On a l'impression<br />
encore que Paris ne fait pas honneur à la Tunisie. Surtout en voyant le CHarlie<br />
Chaplin Tunisien, le cinéaste Ferid Boughedir en sueur faisant des tonnes pour<br />
faire oublier ses présences dans les réceptions à l'époque de Ben Ali. Allant<br />
jusqu'à monté sur scène pour prendre et partager le micro avec la Joan Baez<br />
tunisoise Amal Mathlouti.<br />
Suivez le lien pour découvrir une réception à l'ambassade France, époque béni de<br />
la régente de Carthage.<br />
<a href="http://www.ambassadefrance-tn.org/france_tunisie/spip.php?article578" style="color: #0000cc;" target="_blank">http://www.ambassadefrance-tn.<wbr></wbr>org/france_tunisie/spip.php?<wbr></wbr>article578</a></span></div></div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-78176319129198964772011-03-30T03:24:00.000-07:002011-03-30T03:24:47.268-07:00l'étrange départ de "monsieur Propre"<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"></span></div><div align="center" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;"><br />
</div><div align="center" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;">A PROPOS DU DEPART DU MINISTRE DE L'INTERIEUR, "MONSIEUR PROPRE"</div><div align="center" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;">Un ami universitaire m'envoie cette excellente contribution</div><div align="center" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;">Sous le regard du peuple</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Nous sommes bien obligés de constater que <i>Halima</i> reprend ses vieilles habitudes. 24 heures après le départ de M. Frahat Rajhi du Ministère de l’Intérieur, les milieux<span> </span>autorisés s’autorisent un silence irresponsable à plus d’un titre.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Ce ministère, rendu la pierre angulaire de tout l’édifice gouvernemental par le régime défunt, demeure d’une importance capitale pour la vie de tous, pour la réussite ou l’échec de la Révolution. La purge –il faut appeler les choses par leurs noms- salutaire n’y a pas été menée à son terme ; ce n’est un secret pour personne.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Ce ministre qui a tranché par sa parole claire et ses manières « fils du peuple » a été la cible dès son installation par les gens du sérail. On lui a reproché son manque de professionnalisme. Un Conseiller, il se reconnaîtra, voulant se refaire une virginité, a même dit<span> </span>trouver « ce <i>bleu</i> sympathique». Peut-être a-t-il dit « préférable ». Je cite de mémoire ; pas le temps de vérifier. Pensez donc, un ministre qui se fait voler son portable ! et au ministère !</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">A l’autre bout, la rue l’a trouvé, allez savoir pourquoi, bon ministre. Ceux que la chose publique intéresse, et ils sont fort nombreux en ces journées révolutionnaires, lui savent gré au moins pour deux avancées notables : la disparition –espérons que ce n’est pas sur le seul papier- de la sécurité de l’Etat, la Stasi tunisienne, et le procès en dissolution intenté au presque déjà<span> </span>hors la loi RCD.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Son départ ne relève donc pas très précisément du fait divers. Et l’on nous doit des explications. Cela concerne tout le monde.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">On comprend bien le silence de celui qui part, particulièrement dans des circonstances pareilles. On peut deviner et justifier sa réserve. Mais le mutisme de ceux qui président à nos destinées ?</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Messieurs et Mesdames de la Présidence Provisoire, du Gouvernement Provisoire, vous êtes sous le regard du peuple ; et ce peuple est, sans démagogie, majeur. Il l’a prouvé à la face du monde, de mille et une nobles façons. Vous êtes surtout sous le regard de ceux qui ont payé de leurs libertés et donné leurs vies pour que vous soyez là où vous êtes. Pour que vous prépariez l’avènement de la démocratie. Pour que la conduite des affaires du peuple soit visible, lisible, et clairement discutée. Pour que chacun décide, en connaissance de cause, d’accepter ou de refuser ce que dit et fait l’homme ou la femme politique.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Votre silence nous dit, entre autres choses pénibles, que vous pensez que la fête est désormais finie, qu’il faut laisser les grands s’occuper, maintenant, des grandes choses.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Votre silence alimente par ailleurs la rumeur ; « <i>jarîdat qâlû</i> » est un poison mortel que vos anciens nous ont servie et resservie jusqu’à la lie, jusqu’à la nausée, pour les raisons que vous savez.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Cela est inadmissible en toutes circonstances, sous toutes latitudes. Venant d’instances provisoires que personne n’a élues, cela est, de surcroît, insupportable. Et on vous l’envoie pas dire.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Que les partis dignes de ce nom exigent des explications, et les associations qui se battent pour la démocratie.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Que les journalistes libres et démocrates fassent leur travail.</div><div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">Que ce silence qui confine au mépris se rompe, ne constitue pas un précédent. Sous aucun prétexte. Le temps des sérails est révolu. Et la raison d’Etat fait toujours le malheur des peuples.</div><br />
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Amjad Ghazi<br />
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</div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-25062265837339627362011-03-29T20:40:00.000-07:002011-03-29T20:40:51.308-07:00Pasqua fête la Révolution tunisienne<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div style="text-align: justify;">Toute honte bue, le grand Charles Pasqua, un des soutiens constants du régime de Ben Ali et deux fois ministre de l'Intérieur, est venu, hier mardi soir, à la réception donnée à l'Unesco en honneur de la fête nationale. Comme si le 14 janvier n'avait pas eu lieu!!! Comme si l'ambassadeur de la Tunisie, depuis, n'avait pas changé!!! En effet, c'est un courageux opposant à Ben Ali et défenseur constant des droits de l'homme, Khemais Chamari, qui représentait, hier soir, l'Etat tunisien.</div><div style="text-align: justify;">Pour être présent à l'Unesco alors que la Tunisie démocratique fète la Révolution, Pasqua est une sorte de monstre du cynisme en politique. A moins que ce ne soit pour demander des nouvelles de son fils, Pierre, qui, après avoir été condamné en France à de la prison ferme dans l'affaire de l'Angolagate, avait trouvé refuge à Sidi Bou Said, dans la maison d'un marchand d'armes et pote de Ben Ali, un certain Zarrou.</div><div style="text-align: justify;">Charlie n'était pas le seul ami de Ben Ai, lors de cette réception, à oser se montrer. Un autre aurait meiux fait de s'abstenir, c'est Patrick Ollier, le compagnon de MAM, qui l'a accompagnée à Noel dans son escapade funeste. Et bien, ce monsieur et encore ministre était là, lui aussi, sablant le champagne avec quelques amis.</div><div style="text-align: justify;">Tout comme était présent le funeste ex juge marqué très à droite et désormais député UMP et grand amai du régime, monsieur Fenech qui présidant l'association France Tunisie de Djemalli, l'ami d'Abdallah, le plus proche conseiller de ben Ali et de Leila. </div><div style="text-align: justify;">-"Alors, monsieur Fenech, c'est amusant de vous voir là", lui ai je lancé en souriant.</div><div style="text-align: justify;">-"Et pourquoi donc?"</div><div style="text-align: justify;">-"Vous avez soutenu ce président désormais déchu, non?"</div><div style="text-align: justify;">-"Mais pas du tout, vous dites n'import quoi, c'est vous qui avez écrit cette horreur, la régente? Vous êtes une ordure, je vais porter plainte". </div><div style="text-align: justify;">Et de me poursuivre, en cherchant à m'agripper. "Voyons, monsieur Fenech, restez digne"</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Plus loin, on croisait Claude Gueant, le ministre de l'Intérieur, ainsi que le directeur de cabinet d'Alain Juppé. Mais ceux là étaient venus -et c'est la vie normale des Etats- pour représenter le gouvernement français. Ce qui n'est évidemment pas scandaleux. </div><div style="text-align: justify;">Les autres conseillers de l'Elysée, Gaino et Levitte, qui ont constamment défendu Ben Ali, s'étaient abstenus de venir. </div><div style="text-align: justify;">Rendons hommage à leur discrétion. Le délai de veuvage, cela existe... </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Plus loin, le maire de Paris, Bertrand Delanoé, continuait le numéro de claquettes en faveur de la révolution tunisienne qu'il a entrepris depuis le 14 janvier. Ce qu'il ne disait pas, c'est que le comité de sauvegarde de la révolution la ville de Byzerte, dont il est natif, a refusé en mars dernier qu'il assiste à la réunion organisée par ces démocrates et vrais opposants à Ben Ali ce dimanche là. Ces militants pas de la dernière heure lui ont reproché d'être aux abonnés absents, en décembre et janvier, lorsque Ben Ali faisait tirer sur la foule. </div><div style="text-align: justify;">Et aussi d'avoir encore voulu croire publiquement, le vendredi 14 janvier au matin, au sursaut du régime. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">On verra également parmi les invités l'ancien ministre de l'Intérieur de la gauche, Jean Pierre Chevènement, président désormais de l'association France Algérie, qui ne passait pas, lui non plus, pour très critique vis à vis de Ben Ali.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Voici un spectacle inédit et indécent, Pasqua, Fenech, Ollier et Delanoe fêtant la Révolution tunisienne lors d'une réception à Paris présidée par un Chamari, opposant historique et un des contributeurs courageux du livre que j'ai écrit avec jean Pierre Tuquoi, "Notre ami Ben Ali".</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il est urgent, pour les prochaines réceptions que l'Ambassade de Tunisie à Paris nettoie soigneusement ses listings.</div><div style="text-align: justify;">.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3035244101063106435.post-25086519253940460222011-03-27T22:58:00.000-07:002011-03-27T22:58:26.212-07:00Maroc, Sa Majesté le peuple<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><span style="color: blue;"><a href="http://fr.lakome.com/societe/46-actualites-societe/242-la-sacralite-du-roi-fait-encore-des-victimes.html" style="color: #0000cc;" target="_blank">http://fr.lakome.com/societe/</a><a href="http://fr.lakome.com/societe/46-actualites-societe/242-la-sacralite-du-roi-fait-encore-des-victimes.html" style="color: #0000cc;" target="_blank"><wbr></wbr>46-actualites-societe/242-la-</a><a href="http://fr.lakome.com/societe/46-actualites-societe/242-la-sacralite-du-roi-fait-encore-des-victimes.html" style="color: #0000cc;" target="_blank"><wbr></wbr>sacralite-du-roi-fait-encore-</a><a href="http://fr.lakome.com/societe/46-actualites-societe/242-la-sacralite-du-roi-fait-encore-des-victimes.html" style="color: #0000cc;" target="_blank"><wbr></wbr>des-victimes.html</a></span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: blue; font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;"><br />
</span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: blue; font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">BHL fait un retour remarqué sur les plateaux de télé à propos de la Libye. Notre philosophe préféré</span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: blue; font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">devrait s'intéresser au Royaume enchanté marocain, qu'il connait bien pour posséder</span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: blue; font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">deux superbes palais à Tanger et Marrakech, où il fréquente le Roi et les plus corrompus de ses </span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: blue; font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">conseillers. Bhl n'est pas le seul à gouter les délices du Royaume. Sarko, Dsk, Elkabbach et </span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: blue; font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">d'autres étaient, eux aussi, à Marrakech, aveugles et sourds sur la révolte populaire qui monte</span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: blue; font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">au Maroc. </span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: blue; font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">A l'évidence, les déclarations humanitaires de BHL sont à géométrie variable. Jamais un mot, une</span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: blue; font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">phrase pour critiquer un tant soit peu ce Maroc où il fait bon vivre pour les milliardaires et amis du</span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: blue; font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">régime comme lui.</span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: blue; font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">Nous y reviendrons, forcément, car l'actualité marocaine va être riche dans les semaines qui</span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: blue; font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">viennent. </span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: blue; font-family: arial, sans-serif; font-size: small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; font-size: 13px;">A quand des frappes aériennes sur les Ryads de Marrakech? </span></span></div>Nicolas Beauhttp://www.blogger.com/profile/04339367501821955624noreply@blogger.com