Mon ami Nidam Amdi nous envoie un article sur les résistances au changement,
notamment dans le domaine culturel Comment peut-on imaginer, demande-t-il,
une nouvelle culture tunisienne? Ne faut-il pas un
référendum sur la question?
Il y a comme un malaise en Tunisie dans le milieu culturel et artistique. On le
sent même de loin, de France. La visite ce week end de Frédéric Mitterrand
accentue ce malaise. On a l'impression que ceux qui sous Ben Ali ont fait la
promotion "d'un Tunis chante et danse" de paillettes s'activent pour que
l'avenue Bourguiba et la Médina continuent à ressembler à un Broodway tunisien,
nostalgique de l'époque beylicale. Une sorte d'insoucience à danser dans les
belles demeures de Halfaouine aux pieds de la Zitouna ou dans les villas
blanches de Marsa Cube, alors que Zine Elabidine et Leila dorment et les flics
protègent l'axe Médina, avenue Bourguiba, La Goulette et jusqu'à Gammarth.
Ne faut-il pas faire un référendum pour savoir qu'elle société culturelle
veulent les tunisiens eux-mêmes. Faut-il plus d'Etat et de Gouvernorat dans la
culture ou moins? Faut-il revenir à la culture de "papa" bourguibienne? Doit-on
copier les institutions françaises (cité de la musique, centre national du
cinéma, du livre...); Le rôle des universités du pays. Doit-on constituer des
campus à Gafsa, à Sidi Bouzid, Kef..., avec des activités culturelles riches ou
bien doit-on continuer à favoriser le centralisme carthaginois. Alors, presque
trois mois après le début de la révolution, a-t-on trouvé un Condorcet tunisien
pour rédiger ce référendum?
référendum sur la question?
Il y a comme un malaise en Tunisie dans le milieu culturel et artistique. On le
sent même de loin, de France. La visite ce week end de Frédéric Mitterrand
accentue ce malaise. On a l'impression que ceux qui sous Ben Ali ont fait la
promotion "d'un Tunis chante et danse" de paillettes s'activent pour que
l'avenue Bourguiba et la Médina continuent à ressembler à un Broodway tunisien,
nostalgique de l'époque beylicale. Une sorte d'insoucience à danser dans les
belles demeures de Halfaouine aux pieds de la Zitouna ou dans les villas
blanches de Marsa Cube, alors que Zine Elabidine et Leila dorment et les flics
protègent l'axe Médina, avenue Bourguiba, La Goulette et jusqu'à Gammarth.
Ne faut-il pas faire un référendum pour savoir qu'elle société culturelle
veulent les tunisiens eux-mêmes. Faut-il plus d'Etat et de Gouvernorat dans la
culture ou moins? Faut-il revenir à la culture de "papa" bourguibienne? Doit-on
copier les institutions françaises (cité de la musique, centre national du
cinéma, du livre...); Le rôle des universités du pays. Doit-on constituer des
campus à Gafsa, à Sidi Bouzid, Kef..., avec des activités culturelles riches ou
bien doit-on continuer à favoriser le centralisme carthaginois. Alors, presque
trois mois après le début de la révolution, a-t-on trouvé un Condorcet tunisien
pour rédiger ce référendum?