Boris Boillon va payer decidement très cher sa réaction excessive aux légitimes questions de la presse tunisienne. Une nouvelle manif est prévue devant l'ambassade de France à Tunis samedi prochain et beaucoup, à l'Elysée et qu Quai d'Orsay, s'inquiètent des réactions de Tunis lors de la célébration de l'indépendance le 20 novembre prochain.
les diplomates qui ont vraiment failli dans les relations avec la Tunisie, notamment les ambassadeurs Mena et de Galley, qui n'ont rien voulu entendre ni voir du régime de Ben Ali, s'en sortent mieux. L'homme du karaoké, monsieur Mena, bon vivant mais mauvais diplomate, qui traitait les opposants de "zozos", est sur le point d'être nommé par Alain Juppé à la Haye. La honte!!!
Quant à de Galley, très proche de Raffarin, il aurait la chance d'avoir bientôt une mission. Il faudra s'intéresser aux affaires faites par la soeur de Raffarin et ambassadrice de la Haute Vienne, département de Raffarin, en Tunisie et ailleurs. Nous y reviendrons.
Quant à Levitte, plus proche du départ que de l'augmentation, il est pas en point. Non seulement Sarko lui en veut beaucoup de son aveuglement, lui qui soutenait MAM et dont l'épouse passait d'agréables séjours en Tunisie, mais il est également mal vu par Chirac. Ce dernier déjeunait voici une semaine dans son restaurant chinois préféré et s'inquiétait du convive que Hubert Vedrine, qui déjeunait à la table à coté, avait invité. Thérèse, la maitresse des lieux, le rencard: "Il s'agit de Levitte". "Ah ce con de Levitte", s'écrie Chirac, moins gâteux qu'il n'en a l'air.
Encore faudra-t-il revenir sur le rôle déterminant et peu glorieux de Chirac dans le soutien de la France à Ben Ali. N'oublions pas que le banquier maffieux de Chirac au Japon, patron de la Sowa bank, va aider Ben Ali dans les années 90 à la demande de Chichi. Je m'apprête à frevenir dans un petit livre, à paraitre fin avril, sur les "liaisons dangereuses entre Paris et Tunis", avec Chirac, Segunin et Pasqua sans les premiers roles.