mardi 1 mars 2011

Henri Gaino, conscience élyséenne

Voici un nouveau texte de mon ami Nidam Abdi

Henri Guaino, notre conscience élyséenne a passé noël à Tripoli, alors que MAM
était à Tabarka et Fillon en visite aux Pyramides. Guaino jure aujourd'hui qu'il
n'a pas visité la tente de Khadafi. On le regrette, car on ne voit pas un autre
esprit brillant pouvoir expliquer "L'esprit des lois" au guide de la révolution.
Par contre, on est chagriné que pour se dédouaner notre intellectuel gaulliste
affirme que la Lybie ne fait pas parti de l'Union Méditerranéenne, projet d'en
il a la charge.  Guaino ne sait pas qu'il existe une expression unique à Tripoli
pour désigner les enfants de cette ville. "Oueld el bhar":  Les enfants de la
mer.
Se qui inquiète dans le cas de l'intellectuel de la rue Saint Honoré s'est qu'il
ne sait pas poser la question de l'état de la vie culturelle en Lybie depuis
1969. Pourquoi les amoureux et experts de la culture de ce pays ne se précipite
pas pour passer noël à Tripoli?

Guaino ne savait-il pas qu'il y avait un chanteur berbère en prison? Guaino ne
savait-il pas que la musique andalouse (le malouf libyen) n'avait plus qu'un
orchestre? Celui qui porte  le nom de feu Hassan Laribi, le rare musicien libyen
aimé par tous ses confrères arabes.  Il y a des années, lorsqu'on demandait à au
maître Laribi, comment fait-il qu'il connaisse si bien la musique arabe, il
répondait: "la Lybie fait la jonction entre  le Machrek et le Maghreb et un
artiste de ce pays est tenu d'être à la hauteur de cette réalité.
Malheureusement un bédouin militaire qui n'est pas un "oueld el bhar" est arrivé
en 1969 et a tout détruit.
http://www.metacafe.com/watch/3379584/malouf_lybien/