On savait qu'Al Karaoui travaillait en Tunisie. C'est même lui qui avait fait le montage financier de l'entrée de Belhacem, le frère ainé de leila, au capital d'Aziz Miled, l'ami de MAM et de Slim Chiboub. Et après?
Ce banquier tunisien, normalien, a commis un excellent livre il y a quelques semaines que la presse a salué. C'est un homme de qualité, un des rares à connaitre le monde maghrébin et arabe. Pourquoi faudrait-il aujourd'hui lui tomber dessus alors qu'il n'a fait que son métier de banquier d'affaires?
Après tout, toutes les banques françaises ont travaillé pour les entreprises tunisiennes, comme elles le font dans de multiples pays qui ne passent pas pour de grandes démocraties. Mais peut-on et doit on les accabler pour autant? Vaste débat, il faut bien hélas que les grandes entreprises et banques françaises aient des rapports avec des régimes peu recommandables. Et que dire des avocats qui travaillent pour Total, un grand groupe en relations avec les pires régimes de la planète.
Il ne faut pas déplacer les responsabilités. Aux banquiers de faire des affaires et aux politiques et aux gouvernements de marquer leurs distances avec les dictarues héréditaires qui polluent l'espace méditerranéen.
Dommage que le site Mediapart qui met constamment en avant son indépendance sourcilleuse ne mette pas en cause Chirac et son Premier ministre, Dominique Villepin, qui ont été autrement plus importants dans la protection et la défense du régime de Ben Ali en France. Mais là, on touche à des politiques qu'Edwy Plenel et ses journalistes d'investigation, par antisarkozisme primaire, ont toujours voulu protéger.
Et que penser de BHL, grand ami de Plenel par ailleurs, qui n'avait jamais écrit un mot sur la Tunisie de Ben Ali et qui désormais se veut le chantre de la transition démocratique qui s'ouvre à Tunis. Etrangement, on n'entend guère le même BHL sur le Maroc, où la situation des libertés est ces dernirs mois menacée mais où le philosophe possède deux magnifiques palais à Marrrakech et à Tanger. Dieu sait si pourtant, pour reprendre le mots qui ont cours au département d'Etat américain, le Maroc connait une "bénalisation" accélérée. Mais là, BHL répond aux abonnés absents.
Mediapart et Bhl, ou comment se refaire une virginité à bon compte.....
En passant et alors que la Régente de Carthage écrit avec Catherine Graciet est dans le hit parade des bonnes ventes et représente le symbole, à Tunis, de journaleux qui tentaient de faire ici à Paris leur travail, je repende à ce cher Denis Olivenne. Une grande conscience de gauche là encore, qui a traavaillé pour Pinault et paujourd'hui pour Lagardère mais qui, à la tète du Novel Obs il y a encore quelques semaines, prenait une posture de gauche. Et quelle gauche. L'ami Denis, lors de la prution de la régente de Carthage, avait interdit à ses journalistes de me rencontrer. Le service de l'étranger de l'Obs avait prévu un gran entretien sur "le féminisme d'Etat" à la tunisienne; le rendez vous avait été pris. Mais Olivenne n'en voulut pas.
Il faut dire qu'à l'époque Jean daniel faisait une croisière au large de Tunis avec quelques amis et intellectuels et que tous furent fort bien reçus à Tunis. A l'époque il ne fallait pas contrarier l'ami Ben Ali
Autre souvenir, celui là raconté par Michel Jobert, que je vo-yais souvent à la fin de sa vie. Un jour, Jean Daniel lui demanda: "Le Roi Hassan II m'a donné une montre en or, que dois je faire?" Et Jobert, un sourire aux lèvres, d'expliquer: "Je lui ai répondu: gardez la montre, sinon vous allez faire de la peine à sa Majesté. Je lui ai dit cela à Jean Daniel parceque c'est cela qu'il voulait entendre".
Comme il nous manque Michel Jobert, qui fut comme Vedrine et Juppé, un grand ministre des affaires étrangères; Après on a eu Douste et ses séjours payés à la Mamounia, comme le Canard l'avait raconté, , Kouchner et ses factures congolaises, Mam et ses jets privés....
En passant et alors que la Régente de Carthage écrit avec Catherine Graciet est dans le hit parade des bonnes ventes et représente le symbole, à Tunis, de journaleux qui tentaient de faire ici à Paris leur travail, je repende à ce cher Denis Olivenne. Une grande conscience de gauche là encore, qui a traavaillé pour Pinault et paujourd'hui pour Lagardère mais qui, à la tète du Novel Obs il y a encore quelques semaines, prenait une posture de gauche. Et quelle gauche. L'ami Denis, lors de la prution de la régente de Carthage, avait interdit à ses journalistes de me rencontrer. Le service de l'étranger de l'Obs avait prévu un gran entretien sur "le féminisme d'Etat" à la tunisienne; le rendez vous avait été pris. Mais Olivenne n'en voulut pas.
Il faut dire qu'à l'époque Jean daniel faisait une croisière au large de Tunis avec quelques amis et intellectuels et que tous furent fort bien reçus à Tunis. A l'époque il ne fallait pas contrarier l'ami Ben Ali
Autre souvenir, celui là raconté par Michel Jobert, que je vo-yais souvent à la fin de sa vie. Un jour, Jean Daniel lui demanda: "Le Roi Hassan II m'a donné une montre en or, que dois je faire?" Et Jobert, un sourire aux lèvres, d'expliquer: "Je lui ai répondu: gardez la montre, sinon vous allez faire de la peine à sa Majesté. Je lui ai dit cela à Jean Daniel parceque c'est cela qu'il voulait entendre".
Comme il nous manque Michel Jobert, qui fut comme Vedrine et Juppé, un grand ministre des affaires étrangères; Après on a eu Douste et ses séjours payés à la Mamounia, comme le Canard l'avait raconté, , Kouchner et ses factures congolaises, Mam et ses jets privés....